Vannes, une confiance à retrouver face à Nevers
Battu à Massy puis à domicile par Agen, le RCV espère redorer un blason un tantinet terni. Mais les Bretons, au moral plombé par ces deux échecs, en auront-ils les moyens ?
Entre une formation vannetaise encore bien positionnée au classement (7e) et Nevers qui a le sentiment de ne pas être à sa véritable place (12e), il n’y a jamais que cinq points d’écart. Autant dire presque rien. Et si du côté breton, l’objectif reste bel et bien d’être invité en fin de saison au gala des nantis, le clan neversois est dans la même démarche. Xavier Péméga le patron de l’Uson, tout comme son vis-à-vis vannetais, savent pertinemment que la situation de leur groupe respectif n’a rien de figé et qu’une victoire ou deux, ou encore une défaite ou deux, peuvent bouleverser les acquis.
Car dans le contexte du championnat, il ne faut pas omettre et négliger les atouts des adversaires directs qui sont tous logés à la même enseigne. Du reste, le RCV (cinquième avant le match contre Agen) ne s’est-il pas subitement retrouvé septième à l’issue de la 17e journée ? Pour les Bretons, ce 18e acte, avec en toile de fond la perspective de retrouver le top 6 à l’issue de l’explication contre Nevers, puisqu’à seulement deux points de Grenoble (si le FCG venait à perdre), constitue déjà un premier tournant. Bref, dans cette foire d’empoigne, c’est d’abord la régularité et la constance dans les résultats et plus encore dans le contenu des prestations, qui permettra de faire là ou les différences.
Être digne de ses ambitions
À revenir sur cette équipe bretonne, le constat est patent qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au pays de la galette-saucisse. Massy aurait du être un avertissement. Une défaite incompréhensible alors même que les Bleus avaient eu moult situations pour prendre les points avant de se lancer dans de hasardeuses pénaltouches qui ne sont gage de rien, si ce n’est de mettre une hypothèque sur la réussite de la chose. Bis repetita devant Agen. Faute d’avoir su prendre ses chances au pied et de s’être mis à l’abri au score lorsqu’il le fallait, alors même que Lafage avait retrouvé la mire, c’est dans le money time que les Morbihannais se sont fait surprendre. La leçon massicoise n’avait donc pas été retenue.
Qu’on le veuille ou non, faire sien l’adage "Un tien vaut mieux que deux tu l’auras" est souvent gage d’assurance sur l’avenir. Si Vannes veut encore se la jouer confiant d’être parmi les six au soir de la 30e journée, il ne lui reste plus qu’à s’en montrer digne. Sur ses deux dernières sorties, il n’a pas su l’être. Que ce collectif alors nous fasse mentir.
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