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Top 14 - Le Racing dans le dur

Par Marc Duzan
  • Le Racing 92 doit s'imposer en championnat pour se relancer
    Le Racing 92 doit s'imposer en championnat pour se relancer Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Éliminé de la Champions Cup, le Racing 92, décimé par les absences va désormais tout miser sur le Top 14 pour sauver sa saison: ça commence samedi soir face au champion d’Europe…

Il y avait donc six ans que le Racing n’avait pas quitté la Champions Cup avant que ne débutent les phases finales. Six ans que le club des Hauts-de-Seine, souvent placé jamais gagnant sur le continent, s’était habitué aux saisons que l’on joue sur deux tableaux, la tête à l’Europe et le corps au Top 14, à moins que ce ne soit l’inverse.

À  l’hiver 2023, il va donc falloir aux Franciliens réinventer leur façon de s’entraîner, oublier les pics de forme que l’on prévoit début avril soit au moment des "knock-out stages", comme disent les British- et se recentrer sur ce championnat qui les fuit depuis 2016. Pardon ?

Les Racingmen sont qualifiés en Challenge européen et joueront à Johannesbourg un huitième d’une importance capitale ? On ne voudrait pas vous sembler bégueules mais il est de notoriété publique que tout le monde se cogne de la petite Coupe d’Europe, qu’elle reste une compétition mineure et qu’en l’état, les coéquipiers de Gaël Fickou ne joueront pas cette rencontre en Afrique du Sud comme si leur vie en dépendait…

Pour le Racing, l’important est donc ailleurs et débute, ce week-end face au Stade rochelais. à ce titre, on jurerait d’ailleurs que ces dernières années, le club de Vincent Merling a, pour les Racingmen, détrôné celui de Mohed Altrad dans le rôle de "grand Satan" : de fait, les relations entre Ronan O’Gara, le manager maritime, et l’entité du 92 sont plus que froides.

Les dirigeants franciliens n’ont pas apprécié les sorties médiatiques au fil desquelles l’Irlandais fustigeait l’attitude de son ancien employeur, coupable à ses yeux de décrédibiliser la Champions Cup en lui imposant une demi-finale (à Lens) dans un stade à moitié plein, ou un peu vide, c’est vous qui voyez. En haut de l’organigramme des deux clubs, Vincent Merling et Jacky Lorenzetti sont,eux, dans une indifférence polie, la campagne élective de 2021 à la LNR ayant contribué à éloigner les deux hommes.

Enfin, que le Stade rochelais ait arraché Yoan Tanga et George-Henri Colombe à la banlieue parisienne (Teddy Thomas n’était, lui, pas conservé dans le 92) n’a pas aidé à suturer la déchirure, les Rochelais mettant ici en avant l’attractivité de leur entité quand les Franciliens s’interrogeaient, eux, sur la masse salariale à géométrie variable de leurs rivaux…

Chat absent deux mois

Mais si le Racing doit gagner samedi pour se rassurer, en a-t-il vraiment les moyens ? à ce jour, on compte ainsi une quinzaine d’absents dans l’effectif francilien: si Nolann Le Garrec et Gaël Fickou sont retenus par les Bleus, Teddy Iribaren, Camille Chat (radius, deux mois d’absence), Cedate Gomes-Sa, Trevor Nyakane, Ali Oz, Hassane Kolingar, Cameron Woki, Ibrahim Diallo ou Warrick Gelant sont à ce jour tous blessés et probablement forfaits pour ce match.

Ce Racing est même si handicapé à certains postes, comme celui de numéro 9, que c’est un Espoir (le jeune Antoine Domercq) qui devrait suppléer Antoine Gibert en cours de match.

Appelé à la rescousse, Finn Russell pourrait quant à lui rentrer d’Ecosse pour la rencontre mais rien ne dit, en revanche, que les Géorgiens Guram Gogichashvili et Gia Kharaishvili, retenus pour le Tournoi B avec leur sélection, en feront de même.. En clair ? Le Racing est dans le dur, on dirait...

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