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Champions Cup - Après la défaite face à Édimbourg, le CO accumule les tuiles

Par David BOURNIQUEL
  • Replacé à l’aile après la blessure de Martin Laveau, Josaia Raisuqe a été immense samedi. Mais ce ne fut pas suffisant.
    Replacé à l’aile après la blessure de Martin Laveau, Josaia Raisuqe a été immense samedi. Mais ce ne fut pas suffisant. Icon Sport - Icon Sport
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Appliqués et bien en place durant cinquante minutes, les Tarnais ont laissé planer l’espoir qu’ils allaient remporter leur premier match en Champions Cup depuis quatre ans. Il n’en fut finalement rien et les Tarnais ont en plus perdu deux joueurs. La poisse !

Il n’avait pas tort, ce bon vieux Jacques Chirac. "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille !" C’est en tout cas ce que doivent penser très fort les Tarnais du CO, forcément sonnés au sortir de cette troisième journée de Champions Cup. Défaits 34 à 21 par des Écossais qui n’ont rien montré de mieux qu’eux, les Tarnais traversent une période particulièrement difficile où rien, absolument rien ne veut leur sourire. Face à Édimbourg, ils ont livré un de ces matchs dont on a l’impression qu’ils ne peuvent pas vraiment échapper à l’équipe qui domine, et qui finissent finalement par tomber dans l’escarcelle de l’adversaire, qui se paie le luxe de récolter un bonus offensif en prime. Peut-être plus grave encore que l’élimination de cette Champions Cup dont le CO va sortir la tête basse, les Tarnais ont perdu sur blessure Martin Laveau, dont la rumeur laisse penser que sa saison est terminée. L’ailier de 26 ans serait touché par une rupture d’un tendon d’Achille que les examens doivent confirmer.

Si tel était le cas, la flèche bayonnaise du CO en aurait fini de sa saison et poursuivrait une aventure à Castres ponctuée par une malchance chronique. Dans la même veine, le staff de Pierre-Henry Broncan n’aura pas pu compter sur cette réception des Edimbourgeois pour relancer Santiago Arata. Le feu follet uruguayen, entré en jeu à la 60e minute, est ressorti complètement sonné après un déblayage trop (mal !) appuyé à peine… une minute après son entrée en jeu. Le staff tarnais, qui espérait profiter des deux matchs de coupe d’Europe pour le remettre à niveau physiquement avant le choc face à l’UBB en championnat en sera quitte pour revoir ses plans. Là encore.

Tout n’est pas noir

Au vrai, en ce moment, on a l’impression que tout ce qui souriait si fort aux Bleu et Blanc la saison passée leur tourne violemment le dos. Les rebonds ne sont plus bons, l’infirmerie se remplit et les nuages obscurcissent un peu plus le ciel de Castres. Pourtant, tout n’est pas noir. Pendant plus de cinquante minutes, les Tarnais ont montré un très beau visage, portés par un Josaia Raisuqe étincelant après son replacement sur une aile de l’attaque pour compenser la blessure de Laveau. Le colosse fidjien a multiplié les actions de grande classe. Il a inscrit un essai et un, voire deux autres se sont refusés à lui au moment d’aplatir.

La plupart des lignes statistiques sont favorables aux Tarnais qui ont mieux porté le ballon (498 mètres gagnés contre 301) et l’ont eu plus longtemps (52 % contre 48 % de possession), tout en étant moins pénalisés (6 contre 9). Ils ont aussi inscrit trois beaux essais (Raisuqe, Séguret, Hounkpatin). Mais les "finisseurs" n’ont pas été aussi efficients qu’espéré et la dernière demi-heure fut à l’avantage des visiteurs, plus réalistes.

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