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A Castres, ça sent le roussi

  • Benjamin Urdapilleta, très mauvais à l'extérieur, sont actuellement douzièmes du championnat...
    Benjamin Urdapilleta, très mauvais à l'extérieur, sont actuellement douzièmes du championnat... Icon Sport - Icon Sport
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Dominés dans quasiment tous les secteurs de jeu à Jean Bouin, les Tarnais n’en finissent plus de décevoir à l’extérieur, cette saison…

On ne voudrait pas tirer sur l’ambulance… Mais ce qu’a fait Filipo Nakosi en début de match à Jean Bouin est au mieux très malvenu, au pire complètement stupide : coupable d’une infâme cravate à la 3 ème minute sur l’attaquant parisien Paolo Odogwu et aussitôt sanctionné d’un carton jaune, le petit frère de Josua Tuisova a ainsi offert un début de match pour le moins douloureux à ses coéquipiers du Castres olympique ; une entame apocalyptique dont les Tarnais ne se relevèrent finalement jamais…

Non pas que les vice-champions de France aient manqué de courage ou de détermination, dans la capitale. Mais samedi après-midi, les gonzes de Pierre-Henri Broncan ont simplement été battus par bien plus forts qu’eux : en grandes difficultés en mêlée fermée, où ils souffrirent mille morts face à Giorgi Melikidze et le pack du Stade français, les Tarnais furent également maladroits balle en mains, quelque peu naïfs en défense et bien plus indisciplinés que leurs adversaires du jour. C’est grave, docteur ? Disons qu’après quinze journées de championnat, le Castres olympique reste intraitable à domicile mais, illisible depuis le coup d’envoi de la saison et battu neuf fois sur les neuf derniers déplacements, se traîne dans les profondeurs du championnat… et plus si loin que ça, d’ailleurs, des cancres de la classe.

 

À quand la révolte tarnaise ?

Alors, on n’ira pas jusqu’à dire que le Castres olympique, giflé avec quasiment sa meilleure équipe dans la capitale, est en crise. Mais en tout état de cause, le finaliste du dernier Top 14 balbutie son rugby, ne jouit plus de l’effet de surprise qui le portait la saison dernière et de toute évidence, n’inspire plus la peur chez ses adversaires directs. La révolte ? Elle n’aura vraisemblablement pas lieu lors des deux prochaines semaines, les Tarnais, battus déjà deux fois en Champions Cup, ayant quasiment fait une croix sur la compétition transcontinentale. Mais pour les coéquipiers de Mathieu Babillot, la prochaine réception de l’Union Bordeaux-Bègles, fin janvier, s’annonce d’ores et déjà majuscule…

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