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Pro D2 - Aurillac doit rester irréprochable à domicile

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les Aurillacois de David Delarue vont devoir serrer les rangs face au Stade montois, une des plus grosses écuries du championnat. Photo Stéphanie Biscaye
    Les Aurillacois de David Delarue vont devoir serrer les rangs face au Stade montois, une des plus grosses écuries du championnat. Photo Stéphanie Biscaye - Stéphanie Biscaye
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Nouveau défi de taille pour les Aurillacois avec la réception du dauphin de Pro D2, le Stade montois.

Qu’on le veuille ou non, le Stade vient de franchir un nouveau palier cet hiver. Ils sont nombreux à avoir attendu que cette opportunité se (re) présente et il serait vraiment dommage de gâcher aujourd’hui le rêve. Mais rien ne sera rendu facile aux Aurillacois car c’est Mont-de-Marsan qui vient cogner à la porte de Jean-Alric.

Ce palier, c’est donc ce virage très serré qu’Aurillac a su parfaitement prendre pour faire tomber Rouen sur ses terres. Un quatrième succès en cinq matchs, la deuxième victoire de la (mi) saison à l’extérieur et au meilleur des moments. Un Stade aurillacois métamorphosé depuis novembre et, comme par enchantement, l’arrivée de Cameron Dodson. L’ancien des Wasps a non seulement amené toute son expérience, mais aussi ce petit brin de confiance qui donne désormais des ailes.

D’autant plus intéressant que le deuxième ligne irlandais n’a toujours pas perdu un match depuis qu’il est aligné avec les Cantaliens. Du coup, dans un groupe qui vivait déjà pas mal, l’effet boule de neige semble fonctionner. Tout le monde au diapason, à l’écoute, prêt à se mettre minable pour non pas "un simple coéquipier, mais un frère", comme l’a indiqué le centre Christa Powell cette semaine.

"Le plus dur arrive…"

Alors cette dynamique de 2022, il va falloir la poursuivre en 2023. Les fêtes passées, le Stade aurillacois doit magnifier une réalité comptable par une détermination irréprochable. C’était d’ailleurs le sens du discours de la semaine pour le staff qui a retrouvé un groupe reposé, avec le sourire et dont l’intensité dans l’effort a fait plaisir à voir.

Dans cette quête à la qualification désormais palpable, donner le meilleur de soi-même ne suffira peut-être pas. Il faudra "faire encore plus", annonce Roméo Gontineac pour faire plier des Montois revenus à leur meilleur niveau. Une "très belle équipe" qu’il faudra "priver de ballons" et ainsi les "empêcher de jouer". Complets dans tous les secteurs, "ce n’est pas par hasard qu’ils sont où ils sont", prévient-il, se rappelant que sur l’année écoulée, Mont-de-Marsan est la seule équipe à s’être imposée à Jean-Alric (en avril).

Désormais, Aurillac connaît la recette pour sauvegarder son pré carré. Une défense de fer qui va de pair avec une discipline de fer. Ce groupe s’est forgé dans cette dynamique et y a même ajouté un soupçon de folie dernièrement. "On croit en ce que l’on fait", indique le coach aurillacois, "mais on regarde aussi le chemin qu’il nous reste à faire et donc le plus dur qui arrive : confirmer".

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