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Top 14 - Après son match nul sur la pelouse de Castres, le Racing 92 s’est retrouvé

Par Simon VALZER
  • Maxime Baudonne résiste ici au plaquage de Julien Dumora.
    Maxime Baudonne résiste ici au plaquage de Julien Dumora. Icon Sport - Icon Sport
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Fragilisé par trois défaites consécutives dont deux raclées, les franciliens ont bien relevé la tête en livrant un match plein de caractère sur la pelouse de Pierre-fabre.

Il n’est jamais agréable de prendre presque cinquante points à domicile, qui plus est dans un derby. En général, les semaines qui suivent sont douloureuses. Mais dans ces situations, les équipes ont deux options : soit elles se relèvent, soit elles sombrent dans le marasme. Le Racing 92, balayé la semaine dernière par le Stade français (48-10) dans son antre dernière génération de l’Arena, se devait de réagir. Et les Franciliens l’ont fait de bien belle façon, allant jusqu’à mener de 13 points des Castrais qui n’avaient pas perdu chez eux en Top 14 depuis 27 matchs.

Audacieux en attaque, mordants en défense et plus efficaces en conquête que leurs adversaires, les hommes du manager Laurent Travers ont, selon lui, livré une bien meilleure prestation que la semaine dernière : "Sur le contenu, l’intensité, l’état d’esprit et l’envie il n’y a rien à dire. On a montré une image bien plus positive que la semaine dernière." Et le manager de préciser sa pensée : «Très modestement, je ne pense pas qu’on était les meilleurs du monde quand on a gagné les cinq matchs de suite (entre octobre et décembre dernier), tout comme je ne pensais pas qu’on était devenu les plus nuls du monde après nos trois défaites consécutives.» Soit. Mais tout de même. La déroute à domicile subie face au Leinster (10-42) faisait d’autant plus tâche que le club des Hauts-de-Seine a fait de la Coupe d’Europe sa priorité.

Baudonne poursuit son ascension

À Castres, c’est surtout la jeune garde du Racing qui s’est illustrée : Antoine Gibert bien sûr, qui fera rapidement oublier Finn Russell (lequel n’est même entré en jeu, lire page 7 pour plus de développements), l’arrière Max Spring mais aussi le (très) jeune troisième ligne centre Maxime Baudonne. Du haut de ses 20 berges, le gamin formé à Courbevoie connaissait samedi soir sa quatrième titularisation de la saison, la troisième de suite. Et malgré son jeune âge ou son expérience encore limitée du Top 14 (il ne disputait là que son quatorzième match dans l’élite française après l’avoir découverte l’année dernière) a fait l’étalage d’une impressionnante maturité rugbystique : «Si vous me posez la question c’est que comme moi, vous l’avez trouvé performant, notait Travers. Et il l’est depuis quelque temps avec nous. C’est quelqu’un qui joue depuis tout gamin, qui a ensuite connu plusieurs épopées avec les équipes de France jeunes et qui est en train de monter en maturité.» Si l’on consulte les archives, on se rend en effet compte que Baudonne avait disputé l’intégralité des rencontres des moins de 20 ans français dans le Tournoi 2021 (cinq matchs, une titularisation), et avait pris un peu plus d’ampleur l’année suivante avec dans la même compétition (quatre matchs, dont trois titularisations).

Et son manager de développer : «Il n’est pas impressionnant physiquement mais il sent les choses : il a les bonnes courses, les bons timings et il dispose d’une très bonne technique individuelle." Les kilos viendront bien assez tôt, tant quand on a le talent et la technique… C’est bien là l’essentiel.

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