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Top 14 - Un Racing 92 énorme dompte Toulon à Mayol

  • Portés par un grand Antoine Gibert, les Racingmen ont fait plié le RCT à Mayol.
    Portés par un grand Antoine Gibert, les Racingmen ont fait plié le RCT à Mayol. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré un effectif largement remanié, les Racingmen ont livré un grand match à Toulon et remporté une cinquième victoire consécutive en championnat.

Il va de soi que les Franciliens, bien placés en championnat, ne faisaient pas de ce déplacement à Toulon un évènement majeur de leur saison. Il est évident que pour le club des Hauts-de-Seine, le premier choc de la Champions Cup, prévu samedi après-midi au Havre et face aux austères Leinstermen, revêtait une tout autre importance. Pour cette douzième journée de Top 14, Laurent Travers et son staff technique (Dimitri Szarzewski, Rory Teague, Didier Casadéi et Philippe Doussy) avaient donc choisi de laisser leurs cadres au repos et, par rapport à la dernière victoire francilienne en championnat face à Clermont, seuls trois joueurs (Ibrahim Diallo, Antoine Gibert et Olivier Klemenczak) avaient ainsi été conservés dans le XV majeur.

De toute évidence, ce voyage sur la Rade était avant tout à leurs yeux l’occasion de donner du temps de jeu aux réservistes du squad, et pour ceux-ci de prouver qu’ils pouvaient, à court terme, bousculer la hiérarchie de l’équipe en place. À ce titre, Teddy Iribaren, très peu utilisé depuis le début de saison, Boris Palu, Kitione Kamicamika, Louis Dupichot ou, au fond du terrain, le Springbok Warrick Gelant, avaient tous de belles cartes à jouer à Mayol. Dès lors, comment se sont-ils comportés face à l’une des équipes les plus denses du championnat ? Comme des grands, ma bonne dame !

Un alignement géant !

Car à Mayol, les Franciliens avaient un plan et l’ont parfaitement suivi : occupant au pied par Antoine Gibert, Teddy Iribaren et Warrick Gelant, défendant comme si leur vie en dépendait, les gonzes du 92 sont parvenus à leurs fins, c’est-à-dire à faire tomber les Toulonnais dans un faux rythme. À la faveur des tirs au but de Gibert – auteur d’un trois sur trois en première période – les Ciel et Blanc viraient logiquement en tête à la pause. L’arme fatale du Racing ? Elle résidait, une fois encore, en cet alignement conquérant mené par Baptiste Chouzenoux, Anton Bresler et Ibrahim Diallo : ceux-ci, rapidement au fait que les Toulonnais avaient fait de Charles Ollivon leur principale (et quasi seule…) cible dans les airs, encerclèrent donc le capitaine des Bleus et goinfrèrent leur charnière de ballons. De quoi nous rappeler qu’une semaine plus tôt, ces mêmes Franciliens avaient volé sept ballons à l’alignement clermontois, à Paris-La Défense-Arena…

En deuxième période et après avoir pilonné la ligne d’en-but des Varois, les Racingmen inscrivaient même le premier essai du match par l’intermédiaire de Teddy Iribaren, qui se faufilait au ras d’un regroupement. Une poignée de temps plus tard, Olivier Klemenczak récupérait un magnifique coup de pied à suivre d’Antoine Gibert, marquait le deuxième essai francilien et enterrait définitivement cette bien triste équipe toulonnaise. Alors ? Dimanche soir, le Racing a réalisé un énorme coup, démontré toute la profondeur de son effectif, enchaîné une cinquième victoire consécutive en Top 14 et s’est hissé à la deuxième place du championnat. Ça se fête !

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