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Pro D2 - Aurillac, bons hommes de neige face à Colomiers

Par Tristan Failler
  • Giorgi Gogoladze et les Aurillacois ont pris le meilleur sur Colomiers, sous la neige.
    Giorgi Gogoladze et les Aurillacois ont pris le meilleur sur Colomiers, sous la neige. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Sous une neige apparue en fin de match, Aurillac a signé une sixième et nouvelle victoire en autant de match dans son antre de Jean-Alric. Lieu où tous les étrangers se sont cassés les dents, dominés par un groupe dont la mission première est de le garder invioler.

Sept à la maison : voilà l’objectif des Stadistes au sortir de ce sixième succès consécutif à Jean-Alric, face à Colomiers. Une victoire enneigée, courte et glaciale qui laisse donc en vie une série remarquable à la maison. La neige est tombée abondement au milieu de la deuxième mi-temps, comme un coup de pouce du ciel alors que seuls trois petits points séparaient les deux équipes. Et le fait que les Aurillacois savent mieux maîtriser leurs éléments hivernaux ? « C’est une légende ! Ça nous avantage légèrement car nous y sommes un peu habitués mais sans plus », lance le manager Roméo Gontinéac. Plus qu’une maison, c’est un fort, une citadelle qui conviendrait mieux pour qualifier ce stade au cœur du Cantal. Dans cet antre, les coéquipiers de Didier Tison semblent habités par une force, une carapace qui les protège de tout.

« À la maison, nous avons comme une surmotivation. Depuis le commencement de cette saison, on s’est promis des choses. Défendre la citadelle d’Aurillac est l’objectif numéro 1. Aussi, le peu de public qu’il y a nous amène un peu d’adrénaline. Nous n’avons pas 10 000 spectateurs comme à Vannes mais le public nous pousse et nous donne un supplément. Aurillac est une équipe généreuse, simple et efficace » : voilà le discours du boss cantalien. « C’est compliqué de gagner à Aurillac, les joueurs ont fait passer le message. Nous sommes généralement disciplinés, hormis cette journée où nous n’étions pas dans les standards. On regarde aussi beaucoup ce que les arbitres attendent de nous pour être propres et laisser peu de munitions aux adversaires ».

La mêlée, une base solide

Et pour appuyer un peu ce sentiment, il suffit de regarder le classement. À domicile, seul Oyonnax (sept succès) fait mieux avec une victoire de plus mais avec un match supplémentaire joué. Invaincus depuis avril dernier et la venue des Montois, les Aurillacois n’ont pas une chance tangible que peuvent avoir les Aindinois. Terreur du championnat, Oyonnax a tendance à obliger ses adversaires à remanier leur groupe pour les déplacements à Charles-Mathon. Ce qui n’est pas forcément le cas des clubs en déplacement à Jean-Alric. « Cela nous donne des vrais repères sur nos performances. Battre Nevers, Colomiers ou Montauban veut dire que tu peux te comparer à eux. Contre Colomiers, on a vu que notre mêlée pouvait être notre point fort avec six mêlées gagnées sur six. » La mêlée, le symbole ancestral pour marquer son territoire et l’adversaire avec. Tout ce qu’aiment les Cantalous !

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