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Tomas Appleton après la qualification du Portugal : « C’est tout simplement inimaginable ! »

Par Quentin Put.
  • Tomas Appleton (Portugal). Tomas Appleton (Portugal).
    Tomas Appleton (Portugal).
Publié le Mis à jour
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Le joueur des lusitanos, capitaine du portugal pendant le tournoi, était le plus heureux des hommes, ce vendredi après la rencontre. il explique tout le chemin parcouru et la progression des « lobos ».

Vous affichez votre plus large sourire. Qu’est-ce que vous ressentez maintenant que le match est terminé et que vous allez à la Coupe du monde ?

C’est difficile à dire. C’est l’une des meilleures sensations au monde. Quand tu sais que tu récoltes le fruit de ton travail, il n’y a pas de mot pour le décrire. C’est tout simplement inimaginable.

C’est une publicité fabuleuse pour le rugby dans votre pays…

Pour la communauté du rugby, c’est génial parce qu’on a raté ce rendez-vous plusieurs fois… J’ai toujours pensé que nous avions besoin d’une nouvelle génération pour inspirer les enfants et les inciter à venir jouer au rugby. Et nous avons fait du bon travail.

C’est aussi le point d’orgue d’un long chemin de la sélection portugaise…

Je suis là depuis longtemps (huit ans, N.D.L.R.) et je peux témoigner que notre rugby est bien meilleur maintenant. Le crédit revient pour beaucoup à Patrice (Lagisquet) qui a fait de l’excellent boulot. Il a réussi à intégrer les joueurs au groupe pour le faire progresser, en faire une bonne sélection avec un paquet d’avants solide. Et comme je l’ai dit, le travail paye.

On a souvent parlé de la qualité de votre triangle arrière. Mais on peut saluer la performance de votre pack…

Oui, c’est notre perception de la sélection portugaise qui doit changer. Contrairement à ce qu’on peut entendre, nous avons la chance d’avoir des avants très puissants. Ils ont travaillé très dur, sûrement plus que les trois-quarts (rires). On apprécie beaucoup jouer avec de la vitesse et nos avants s’adaptent très bien à ce style. Mais parfois, il faut juste se mettre au niveau et se rentrer dedans parce que ça reste un sport de contact. Et ce soir, ils l’ont très bien fait.

Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à la dernière minute ?

C’est difficile à expliquer. Lors de ces moments aussi intenses, aussi forts en enjeux, après trois années à travailler dur, c’est difficile à exprimer. Quand le coup de sifflet a retenti, les sensations que j’ai ressenties étaient telles que j’avais du mal à les contenir et du mal à les décrire maintenant. C’est de la joie pure et simple.

Ressentez-vous de la fierté supplémentaire au vu de votre capitanat ?

Ce n’est pas quelque chose que j’assume seul. J’ai de la chance d’avoir des joueurs qui me soutiennent. Et quand les temps sont durs, que la situation est délicate, je peux compter sur mon équipe. Et ce soir, j’en suis très fier.

Vous êtes hors-jeu !

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