Top 14 - Un quart d’heure, puis le néant clermontois
Après une très bonne entame de match, Clermont s’est totalement délité. L’ASM est ainsi retombée dans les travers de la saison dernière avec un manque criant d’engagement.
Ils refusaient en bloc de jouer la carte des vingt absents. Anthony Belleau puis Jono Gibbes étaient aussi sonnés qu’en colère après la piètre prestation des Clermontois face à Bayonne. « Je ne peux pas accepter cette excuse. Si on l’accepte, c’est que l’on n’a pas l’ambition de gagner quelque chose. On est en novembre, c’est la même situation pour tout le monde. Il n’y a aucune excuse, ce n’est pas une raison pour être dominés dans les rucks ce soir », soulignait le manager clermontois. Un incompréhensible dénouement tant les Clermontois planaient sur le début de la rencontre avec deux essais et une maîtrise globale du jeu.
Un pack concassé
Si Jono Gibbes réfute un relâchement, Yohan Beheregaray est lui plus modéré. « Inconsciemment, il y a peut-être eu un relâchement quand on menait 12-0. On s’est fait manger sur tous les points de rencontre ensuite. Il y a eu un sentiment d’impuissance, plus le match avançait, plus on subissait », soulignait le talonneur clermontois bien conscient que l’équipe a réalisé un match « très pauvre » notamment devant.
C’est la première mauvaise surprise de la saison. Au-delà de la défaite, le huit de devant auvergnat a été particulièrement mis à mal toute la partie. En mêlée fermée, les Clermontois ont été souvent pénalisés et la défense sur les ballons portés n’a pas répondu aux attentes du début de saison.
À l’inverse des Basques, les Jaunards ont cruellement manqué de puissance pour faire plier leurs adversaires du soir et remporter la bataille du jeu au sol. Une bien mauvaise soirée pour conclure un bloc de dix matchs comme il a commencé, selon Yohan Beheregaray. « On perd le premier match à Paris sur le combat, le dernier aussi. Les huit autres sont plutôt bons sur ce point, donc c’est un coup d’arrêt. Il va falloir aller gagner à l’extérieur pour rattraper cette erreur et se qualifier », analysait le talonneur qui a déjà soif de revanche. Dans trois semaines, Jono Gibbes et ses hommes se déplaceront au Racing 92, sans doute avec une autre équipe et un autre engagement. Clermont n’est pas décroché mais devra très vite se reprendre.
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