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Sacré money-time à Sapiac qui permet aux Grenoblois de s'imposer

Par Manon MOREAU
  • L’ailier grenoblois Karim Qadiri s’est illustré en inscrivant l’essai de la gagne à Montauban.
    L’ailier grenoblois Karim Qadiri s’est illustré en inscrivant l’essai de la gagne à Montauban. MAXPPP
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Dans un match où la victoire des Montalbanais semblait déjà acquise, les Grenoblois ont montré tout leur caractère en renversant complètement la tendance, ne laissant aux locaux qu’un maigre point de bonus défensif.

Et un carton jaune arriva… Oui parce qu’avant cela, Montauban respectait le plan à la lettre et déroulait un jeu parfait pour s’offrir une victoire face à une formation grenobloise qui commençait à peine à rentrer dans son match, au retour des vestiaires. Les avants montalbanais enfonçaient toutes les mêlées, récupéraient des ballons dans les airs, marquaient les esprits sur chaque plaquage ; les arrières très inspirés et efficaces dans leur lecture du jeu, à l’image d’Abzhandadze impeccable pour sa première titularisation, permettaient de totalement dominer ce match dans un travail d’équipe remarquable. 30-13 pour les locaux, Quercy et ses coéquipiers pouvaient se penser à l’abri et même viser le bonus offensif. Mais ça, c’était avant le retour en force du FCG qui poussait les Sapiacains à la faute. Une indiscipline finalement sanctionnée par le fameux carton jaune à Quercy (58e minute de jeu). «Il n’y avait pas le feu au lac», lâchait David Gérard après la rencontre. Oui, mais pourtant…

Rossi lançait la révolte grenobloise à l’heure de jeu en s’extirpant d’un ballon porté intelligemment mené. Quelques minutes plus tard, même rengaine. 33-27, là, il y avait le feu au lac pour Montauban. Et qui d’autre que Qadiri, déjà auteur de cinq essais en quatre matchs pour enfoncer le clou ? En douze minutes le FCG faisait basculer le score en sa faveur, inscrivant pas moins de seize points.

À deux doigts du sabordage

Fabien Gengenbacher expliquait : «Cette victoire est à l’image de ce que l’on est capable de faire : alterner le chaud et le froid. On parle souvent du rôle des remplaçants dans une équipe. Force est de constater qu’ils ont apporté toute leur énergie. C’est une victoire collective. La semaine dernière j’étais en colère ; aujourd’hui je suis extrêmement fière. On s’est révoltés et on a fait preuve de maîtrise. On se demandait si on était capable d’être méchant ?» Voilà qui est fait.

Une chose est sûre, ce match, les Grenoblois ne l’oublieront pas de sitôt tant la victoire fut belle mais aussi compliquée à acquérir. Il paraît impossible d’occulter une première mi-temps plus qu’imparfaite. Ce FCG s’est clairement mis en danger tout seul pendant soixante minutes. Rien n’allait : une mêlée fébrile, une touche désorganisée, un jeu au pied peu efficace et personne pour renverser la tendance. «La première mi-temps reste en travers de la gorge. Il y a beaucoup d’inconstance et j’espère qu’on trouvera un juste milieu sur l’ensemble des secteurs importants pour enchaîner et rester dans une dynamique positive. On travaille pour avoir plus de maîtrise et rester propre sur les basiques car ça nous met vraiment en difficulté», poursuivait l’entraîneur isérois. Le tout est que Grenoble se rassure en restant bien au chaud dans le top 6 quand Montauban se retrouve dans la zone rouge. L’USM lutte désormais pour son maintien en Pro D2.

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