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Top 14 - Toulon attaque d’enfer et rideau de fer

Par Mathias MERLO
  • Toulon attaque d’enfer et rideau de fer
    Toulon attaque d’enfer et rideau de fer
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Emmenés par ses étincelants galactiques (Paia’aua, Kolbe, Waisea), les Rouge et Noir ont passé sept essais, sans laisser une miette aux Coujoux (47-0). Sur une grosse dynamique, Toulon, dauphin de Toulouse, ne fait plus rire.

C’est ce genre d’après-midi parfaite dont Mayol rêvait depuis plusieurs années. Celle où tout s’imbrique merveilleusement, qu’elle pousserait presque les érudits du muguet à se pincer pour y croire. "Dans le vestiaire, on s’est dit qu’on avait à cœur de reconquérir Mayol", a avoué Dréan. Il y avait de quoi penser que les supporters étaient bougrement gâtés de voir sur pieds, dans une même rencontre, les artistes Kolbe, Waisea, Paia’aua combiner entre eux pour filer, tour à tour, dans l’en-but lors d’un premier quart d’heure à couper le souffle.

Si la France peine à trouver du sans-plomb, les bolides tournent au quart de tour à Toulon depuis l’accroc contre Perpignan : "Cette défaite a foutu une claque terrible au staff et aux joueurs, a soufflé Franck Azéma. Les semaines qui ont suivi, on a senti de l’investissement et de la concentration. On travaille mieux. Les joueurs ne font pas pour nous faire plaisir. Ils donnent du sens à ce qu’ils font." Paillaugue a pris la balle au bond : "Après ça, on voulait montrer notre caractère. Pour nos entames, on veut juste montrer directement à l’adversaire que ça sera compliqué pour eux."

Si les Rouge et Noir ont continué à enfiler les essais comme des perles (Ollivon, Luc, Waisea, Parisse), ils ont pris soin d’infliger un "fanny" à Brive : "Ne dites pas que c’est anecdotique, a savouré Azéma. Quand tu n’encaisses rien, ça veut dire que tu t’es envoyé et que tu n’as rien lâché. Vous pouvez retenir les essais, mais je retiens surtout la performance en défense. La défense est un moteur et ça démontre ton tempérament."

Mignoni-Azéma face à des problèmes de riches

La claque subie en Catalogne, il y a deux semaines, a eu donc un effet positif durable dans la maison RCT : "On a récupéré de l’humilité, a mis en avant plusieurs fois Charles Ollivon. On travaille bien. On a des liens forts entre nous. On se connaît depuis plusieurs saisons. Quand on a cette confiance entre nous, ça nous permet d’arriver avec beaucoup d’assurance."

Puisque tout roule, même le chat noir du RCT Campus a décidé de quitter les lieux. Pas épargné par les blessures lors des derniers exercices, l’effectif varois passe entre les gouttes et l’infirmerie s’est vidée : "Depuis quinze jours, je sens que la concurrence nous tire vers le haut, a poursuivi le capitaine du RCT. Tout le monde a envie d’amener quelque chose de supplémentaire. Je sens qu’on a envie de s’envoyer, et chacun a envie de passer devant l’autre. Une émulation est en train de se créer." Azéma n’a pas boudé son plaisir : "Tout le monde a envie d’y être. Ça fait plaisir de voir des mecs taper à la porte. Ce sont de bons messages ! On touche du bois pour rester au complet." Les Toulonnais préféreraient le toucher au mois de juin prochain.

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