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Nathanaël Hulleu (Vannes) : "Contre Grenoble, on tremblait des genoux"

Par Propos recueillis par Quentin Put
  • Le joueur prêté par l’UBB est en pleine réussite. Il raconte sa relation particulière avec le FCG, prochain adversaire de Vannes.
    Le joueur prêté par l’UBB est en pleine réussite. Il raconte sa relation particulière avec le FCG, prochain adversaire de Vannes. Icon Sport - Icon Sport
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Le joueur prêté par l’UBB est en pleine réussite. Il raconte sa relation particulière avec le FCG, prochain adversaire de Vannes.

À peine arrivé à Vannes, vous avez déjà inscrit trois essais. Comment expliquez-vous cette adaptation express ?

Déjà, j’ai été très bien intégré par l’équipe. Les gars ont été géniaux avec moi, les coachs aussi. Puis j’ai bien pris le temps d’apprendre le plan de jeu, parce que ça reste un changement. Et je me suis senti tout de suite bien dans l’équipe et dans la ville aussi. J’aime beaucoup Vannes et son environnement. Du coup ça a fait que ça marche.

Vous avez été titularisé cinq fois en cinq matchs. Vous attendiez-vous à jouer autant dès le départ ?

Je ne m’y attendais pas vraiment mais je suis franchement content. J’étais venu de Bordeaux pour jouer, c’est ce que j’espérais. Mais peut-être pas autant dès le début. J’ai pris tout ce que j’avais à prendre.

Et quel bilan tirez-vous de ce premier bloc, lors duquel vous vous êtes déplacé trois fois ?

Deux victoires à domicile, une à Colomiers… On aurait pu mieux faire à Rouen et à Angoulême. Mais on considère qu’on l’a réussi.

D’autant que vous avez battu trois équipes qui pourraient prétendre à la qualification…

Et on a gagné deux matchs à 14. Cela montre un peu notre état d’esprit. On a envie de prouver quelque chose, nous aussi on veut au moins intégrer le top 6 et jouer les phases finales.

Au vu de vos premiers résultats, vous semblez taillés pour le faire…

C’est notre objectif. Après, c’est tôt pour en parler mais on a vraiment cette intention de gagner pour atteindre ce top 6.

Vous avez évolué pendant cinq saisons à Grenoble. Le prochain match aura-t-il une saveur particulière ?

Oui, d’autant plus qu’il y a mon petit frère (Wilfried, ailier, N.D.L.R.) qui risque de jouer. Je vais aussi jouer contre mes anciens collègues. Donc il y aura une petite émotion mais j’attends ça avec impatience.

Vous pourriez donc vous retrouver en face de votre frère…

Il a fait trois matchs avec Grenoble, j’espère qu’ils vont le faire jouer. Parce qu’on a tous les deux coché cette case du 7 octobre (rires).

En tant que joueur formé en Haute-Savoie, qu’est-ce que ça représente d’affronter le FC Grenoble ? Y a-t-il une rivalité ?

C’est vrai que je suis un vrai produit haut-savoyard (rires). Avec Faucigny j’avais déjà joué contre le FC Grenoble. Mais il n’y a pas du tout de rivalité. Le FCG reste la grosse équipe du secteur, et quand on l’affrontait on tremblait un peu des genoux. Et je crois que je n’ai jamais gagné contre Grenoble !

Quel regard portez-vous sur votre ancienne équipe, le leader ?

La saison dernière avait été difficile, et ils étaient bien ressortis. Là ils enchaînent. Premiers à la fin du premier bloc, ce n’est pas anodin. Ils ont battu de grosses équipes. Ce sera un beau match car c’est une belle équipe de Grenoble qui vient à Vannes.

Vous êtes hors-jeu !

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