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Pro D2 - La pression est montée d’un cran pour Massy

Par Guillaume CYRPIEN
  • Benjamin Prier et les Massicois n’ont plus vraiment de joker et doivent impérativement débloquer leur compteur de points pour ne pas accumuler trop de retard.
    Benjamin Prier et les Massicois n’ont plus vraiment de joker et doivent impérativement débloquer leur compteur de points pour ne pas accumuler trop de retard. Icon Sport - Icon Sport
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Après leurs deux dernières défaites rageantes, les entraîneurs ont placé les joueurs face à la situation comptable. 

Les trois dernières minutes de la première mi-temps disputées à Aurillac, et leur conséquence, la défaite dans le Cantal, ont bousculé les Massicois. La progression constante de l’équipe sur ses premières sorties les avait épargnés d’une remise en cause profonde. Les dix points encaissés pendant ces trois minutes aurillacoises ont changé la donne. Les Franciliens y ont brisé en deux erreurs consécutives les conditions d’un succès précieux à l’extérieur. À l’issue d’une première mi-temps très maîtrisée, leur meilleure mi-temps malgré le vent de face, ils pouvaient rentrer aux vestiaires avec dix points d’avance. En raison d’une erreur défensive grossière et d’une vilaine faute, ils s’y sont rendus la tête basse travaillés par le sentiment du gâchis, en situation d’égalité numérique (17-17). « On serait largué, on serait super détendu, commente Jean-Baptiste Dimartino, l’entraîneur des trois-quarts. Mais ce n’est pas le cas. Nous avons perdu chez nous contre Nevers d’un point, en raison de quelques erreurs évitables. Et là, nous sommes à l’extérieur, tout est réuni pour notre réussite, et nous nous relâchons complètement. Dans notre situation, ce n’est pas possible. Les victoires qui se présentent, il faut les prendre. » L’ambiance a donc un peu changé au stade Jules Ladoumègue.

« Tuer les matchs »

La politique de la progression constante, qui soutenait les efforts collectifs, a cédé le pas à une forme d’urgence comptable. Jusqu’à présent, la production de jeu massicoise devenant toujours plus intéressante, le discours et les bilans restaient ancrés dans le cadre d’une satisfaction. Les choses avançaient, dans la douleur mais elles avançaient. Malgré l’hécatombe subie en première ligne – six absents – et malgré la bagatelle de ces quatorze blessés qui vivotent à l’infirmerie, les Franciliens donnaient le sentiment d’être bien accrochés à leurs obligations.

Ce sentiment du gâchis aurillacois a ouvert une autre séquence, touchant à d’autres considérations. « Nous nous trouvons face à nos responsabilités, estime Jean-Baptiste Dimartino, qui a déjà vécu cette situation en tant que joueur, lors de la première montée du club en Pro D2, et qui ne veut pas répéter les désillusions de naguère. Nous venons de montrer que nous pouvons gagner contre des grosses équipes. Maintenant, il faut le faire. On n’a plus vraiment de joker. Aujourd’hui, il s’agit de ne pas accumuler trop de retard. On ne peut plus être au niveau pendant soixante-dix minutes et faire n’importe quoi pendant dix minutes qui vont tout réduire à néant. Si on fait les efforts comme nous le faisons, et si nous respectons notre cadre de jeu comme nous le respectons, il faut y ajouter la volonté de tuer les matchs .

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