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Pau : Tagitagivalu, finisseur malgré lui

Par Midi-Olympique
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    Pau : Tagitagivalu, finisseur malgré lui Icon Sport
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Titulaire indiscutable en fin de saison dernière, le polyvalent Lekima Tagitagivalu a endossé le rôle d’impact player en ce début de saison. Voici pourquoi.

Après la victoire face à Toulouse, Sébastien Piqueronies était déjà impatient de voir le comportement de son équipe face à la densité du premier rideau défensif de Montpellier, expliquant que ce serait encore un test bien différent. Pour essayer de créer des brèches, le manager béarnais pourra encore compter sur son perce-muraille numéro un : Lekima Tagitagivalu. Le Fidjien est l’arme de destruction massive de la Section, entrant en jeu en seconde période. « Il a fait deux entrées très remarquées, reconnaît l’entraîneur des avants Thomas Choveau. Face à Toulouse, il franchit fort sur le premier ballon qu’il touche. Après il assure des relais avec puissance et réalise des plaquages intéressants proches de nos lignes lors de la forte pression toulousaine. Face à Perpignan, dans un match terne et insipide, son entrée a aussi été déterminante. »

Autant dire que Lekima Tagitagivalu est, en ce début de saison, l’impact player gagnant de la Section mais il n’est pas question de le cantonner à ce rôle-là pour le staff qui doit surtout gérer une intersaison perturbée par la commotion subie lors du Super Seven de la Rochelle et par une entorse de la cheville survenue en fin de match face à Perpignan. Il s’est aussi beaucoup concentré sur le VII pendant l’été avant donc d’être freiné au moment de basculer sur le jeu à XV. Il n’a donc pas encore quatre-vingts minutes dans les jambes.

« Il avait enchaîné neuf titularisations en fin de saison dernière. On sait aussi que quand il rentre, il peut faire de grosses différences, poursuit Thomas Choveau, Quand il rentre trente minutes, il peut nous aider à changer le cours d’un match. Il a une grosse activité et fait de grosses différences physiquement. Il va très vite et il est agressif. Il a un profil hybride. Il peut jouer 5 mais il pourrait presque jouer ailier (rires). Il a les capacités de déplacement d’un numéro 4 ou d’un troisième ligne aile. Il court très vite et très longtemps. En revanche, il n’a pas une grosse culture du poste de deuxième ligne en touche, notamment dans les mauls, en passant les bras, pour détruire les structures adverses ou les faire tourner, comme peuvent l’être des vrais numéros 5 comme Skelton, Willemse ou Staniforth. »

Ne pas faiblir à l’impact

Néanmoins, il pourrait encore être décisif pour ce déplacement à Montpellier où il convient de ne pas faiblir à l’impact pour espérer tenir le bras de fer avec le champion de France en titre. « Quand on fait une composition d’équipe, il faut équilibrer l’équipe sur quatre-vingts minutes. Cette notion d’impact player, ça marche si l’équipe est encore dans les clous au tableau d’affichage. Si elle est larguée, ça peut au mieux aider à réduire l’écart. On ne peut jamais être sûr de ce qui va se passer. Il faut que le boulot soit fait avant. C’est un équilibre à trouver pour avoir des cartouches à disposition tout le temps. Mettre tous ses meilleurs joueurs au début et des joueurs moins expérimentés ou avec des profils différents pour finir les matchs ça peut aussi être dangereux.  Pour l’instant, ça a souri aux Palois.

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