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Pro D2 - Colomiers, patron du «money-time»

Par Mathieu VICH
  • Pierre-Samuel Pacheco et ses coéquipiers ont arraché un succès précieux en terre agenaise. Photo DDM - Morad Cherchari
    Pierre-Samuel Pacheco et ses coéquipiers ont arraché un succès précieux en terre agenaise. Photo DDM - Morad Cherchari DDM - MORAD CHERCHARI
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Colomiers réalise un très joli coup en venant s’imposer à Armandie. Une nouvelle fois, la décision s’est faite dans les dernières minutes. Et à la fin, c’est la colombe qui gagne.

Une question subsistait à l’issue de cette rencontre. Est-ce le SUA qui a perdu son match tout seul, ou bien la Colombe qui a vraiment réalisé le coup parfait ? Du côté des Haut-Garonnais, on ne veut pas croire au fruit du hasard en tout cas. «Nous réalisons une très bonne entame. Nous l’avions ciblée, car nous nous attendions à un SUA entreprenant d’entrée de jeu. Nous devions prendre le dessus», dévoile Fabien Berneau. Dans le sillage d’un Maxime Javaux parfait au pied et d’un Pierre-Samuel Pacheco impressionnant d’activité, Colomiers a donc pris le score très tôt dans le match. «Tu cours après le tableau d’affichage à domicile sur les deux matchs. À partir de là, on ne peut que dresser ce constat : nous sommes à notre place ce soir», se désolait Raphaël Lagarde à l’issue de la rencontre, particulièrement énervé. Les Agenais se sont tiré une balle dans le pied. Une de plus. Comme un air de déjà-vu… De son côté, Colomiers se rassure à l’extérieur après une défaite rageante à Rouen. «Cette équipe d’Agen, nous avions vu qu’elle était encore en rodage. Pas encore prête dans certains compartiments du jeu. Ils ont de très grosses individualités, peut-être les meilleures du championnat. Mais la machine n’est pas encore lancée», selon Fabien Berneau. Toujours est-il que ses hommes, sans révolutionner le rugby, ont fait ce qu’il fallait pour gagner à l’extérieur. Avec un énorme état d’esprit.

La promesse Pacheco

D’un côté, le SUA vient de perdre trois rencontres dans ce fameux «money-time». De l’autre, Colomiers engrange une seconde victoire dans les mêmes conditions. Existe-t-il une recette miracle ? «Sur le plan mental, nous faisons preuve d’une grosse solidarité. Un excellent état d’esprit. Et ce genre de fin de match, nous le travaillons à l’entraînement. En Pro D2, il faut s’y préparer», confirme Jean Thomas, le capitaine. Il manque donc à Agen ce que Colomiers a déjà acquis : «ce liant entre les joueurs qui permet de finir les matchs» comme l’assume Lagarde.

Évidemment, dans ces moments-là, un joueur fait toujours office de héros. En l’occurrence, Maxime Javaux cette fois-ci. Impeccable face aux perches, il a également inscrit un drop. Mais il a surtout été un relais parfait entre ses avants et ses trois-quarts. Sans oublier son jeu au pied qualitatif. Mais c’est plus dans les zones de l’ombre qu’un joueur s’est révélé. Le jeune colosse, Pierre-Samuel Pacheco, a illuminé cette rencontre de par son talent.

À seulement 22 ans, il incarne la jeunesse et l’avenir de Colomiers. «Avec Yann Peysson, ce sont des joueurs à qui nous donnons notre confiance. Ils nous le rendent sur le terrain. J’espère qu’ils continueront sur cette voie pour aller plus haut ensuite», se réjouit Berneau. Le jeune troisième ligne n’est en tout cas pas étranger à ce premier gros coup réalisé par la Colombe.

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