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Top 14 - Y a-t-il un leader dans l’avion du Racing 92 ?

  • En raison d’une cascade de blessés et de joueurs absents, le club francilien semble souffrir d’un manque de leader en ce début de saison. Pour combien de temps ?
    En raison d’une cascade de blessés et de joueurs absents, le club francilien semble souffrir d’un manque de leader en ce début de saison. Pour combien de temps ? Icon Sport - Icon Sport
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En raison d’une cascade de blessés et de joueurs absents, le club francilien semble souffrir d’un manque de leader en ce début de saison. Pour combien de temps ?

« Mes joueurs ne sont pas ressortis du vestiaire. » La phrase, signée Laurent Travers, à l’issue de la rencontre du week-end dernier face à Bayonne en disait long sur la colère du manager du Racing 92. Malgré dix points d’avance à la pause, les joueurs du Racing 92 sont repartis du stade Jean-Dauger totalement bredouille. Loin, très loin, des ambitions affichées par les Franciliens en amont de ce rendez-vous. Sans doute, Travers a-t-il voulu piquer ses joueurs. Et l’explication s’est prolongée en début de semaine. « Cette défaite, elle est uniquement de notre faute, peste encore le manager francilien. On a été en dessous de tout en deuxième période. Ce n’est pas normal quand on a dix points d’avance à la pause de revenir avec zéro points. J’attends donc une réaction d’orgueil forte dès samedi. »

Dans l’intimité du groupe, certains joueurs ont pris la parole en début de semaine pour déclencher une prise de conscience individuelle, mais aussi collective. Seulement voilà, l’infirmerie du Racing 92 en ce moment, c’est un peu le métro parisien aux heures de pointe. Ça se bouscule. L’absence de certains joueurs pèse. Les deux capitaines Gaël Fickou et Henry Chavancy font cruellement défaut, à tel point qu’un déficit se fait sentir dans le leadership. Laurent Travers n’en dit rien, mais probablement sent-il que son talonneur Camille Chat, assurant l’intérim au capitanat, se sent seul. Et que l’équipe se trouve fort dépourvue quand ce dernier doit céder sa place en cours de rencontre. Le staff technique attend que des leaders émergent, que les joueurs se responsabilisent, tout en ayant conscience de la jeunesse de leur groupe, notamment au niveau de la ligne de trois-quarts.

Le Racing sera épié

Pour affronter Lyon, Laurent Travers et son staff sont contraints à un drôle d’exercice. En jongleurs et équilibristes, chacun son choix. Un exemple ? En cours de semaine, il était envisagé de replacer l’ouvreur Finn Russell au poste de trois-quarts centre, laissant la gestion du jeu à Antoine Gibert. Une option aperçue en fin de rencontre face à Bayonne après la sortie de Klemenczak. L’autre option vise à intégrer Francis Saili, pourtant à cours de préparation…

Pour ce deuxième rendez-vous de la saison à la Paris-La Défense-Arena, les Racingmen ne seront pas forcément attendus sur le contenu ou la mise en place du projet de jeu, la faute à un manque d’automatisme et de repère en raison de nombreux changements. Camille Chat et ses partenaires savent qu’ils seront épiés sur leur état d’esprit et la responsabilisation de chacun d’eux. Un comportement qui a cruellement fait défaut lorsque la tempête s’est faite plus forte, le week-end dernier à Bayonne…

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