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Fédérale 2 : Versailles, là où l’histoire s’écrit

Par Yanis GUILLOU
  • Les joueurs de Versailles ont réussi un début parfait en Fédérale 2. Pas de quoi les griser, leur objectif est et restera le maintien ! Photo Pierre Chevallier - RCV
    Les joueurs de Versailles ont réussi un début parfait en Fédérale 2. Pas de quoi les griser, leur objectif est et restera le maintien ! Photo Pierre Chevallier - RCV
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Club centenaire, le RCV entame cette saison un des chapitres les plus excitants de son histoire, en accédant pour la première fois à la Fédérale 2. Le plus haut niveau jamais atteint par le club.

On pourrait se dire qu’au vu de la notoriété mondiale de la ville de Versailles, le club de rugby local doit avoir une sacrée histoire derrière lui. Même si, en effet, il est l’un des clubs les plus anciens de l’hexagone, puisqu’il est carrément centenaire, le RCV n’avait en fait jamais évolué en Fédérale 2 avant cette saison. « Il y a une nouvelle direction qui est arrivée il y a cinq ans et qui a tout changé, élucidait Tiphen Charrol, le manager versaillais. On a eu de nouveaux objectifs et cela nous a permis de nous projeter ». Résultat, au terme d’une double confrontation à haut suspense en fin d’année dernière contre le RC Vincennes, l’ambitieux Versailles obtenait sa montée en Fédérale 2 et marquait son histoire. Il n’y avait qu’à voir la réaction des supporters au coup de sifflet final du match de la montée, pour remarquer la nouvelle ferveur qui transpire autour du club. Alors pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, les Versaillais se sont donné les moyens d’exister cette saison, dans un niveau qu’ils découvrent encore. Au niveau du recrutement par exemple, l’effectif a largement été étoffé et lors du premier match, contre Orsay ce dimanche, huit des quinze joueurs titulaires étaient en fait des recrues.

Des débuts de rêve

« Le but était tout de même de ne pas tout changer, prévenait Charrol. On a gardé nos méthodes de travail et nos structures. Nous n’avons que deux entraînements par semaine et on essaie de travailler dans le confort ». Et force est de constater que cette ligne de conduite porte ses fruits ! Sur le terrain d’Orsay, les Versaillais ont décroché le premier succès de leur histoire en Fédérale 2 (25-28) et se sont rassurés quant à leur niveau et à leur légitimité dans cette division. « On a été surpris en première mi-temps parce qu’on découvrait cette division, concédait le manager du RCV. Mais ce qui me plaît, c’est qu’on a eu du courage, on n’a rien lâché. Rugbystiquement, beaucoup de choses restent à travailler, mais l’état d’esprit a été très bon ». De quoi envisager le meilleur pour l’avenir du club, même si les responsables ne s’enflamment pas pour autant : un projet de club se construit en plusieurs années. « Le but, c’est de se maintenir, améliorer nos infrastructures », posait Charrol. Si le développement du club est en bonne route, il pourrait être encore plus rapide si la mairie s’investissait pleinement dans le projet, notamment au niveau des aides financières. Surtout quand on sait que pour certains clubs de Fédérale, les mairies ont plutôt tendance à s’investir massivement afin de permettre à leur club de progresser au mieux. « On n’est aidé que très faiblement par rapport à la taille de la ville », avouait Charrol. Malgré ce petit accroc donc, la direction s’efforce de mettre en place son projet, et de gravir petit à petit les échelons en portant haut les couleurs de Versailles. Et qui sait, peut-être qu’un jour, on retrouvera le RCV à un niveau encore supérieur. En attendant, l’histoire continue de s’écrire.

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