Abonnés

Toujours plus fort, ce Stade rochelais

  • Avec l’arrivée d’Antoine Hastoy, La Rochelle s’est renforcée en faisant venir l’un des meilleurs ouvreurs de l’Hexagone, tant dans l’animation que face aux poteaux.
    Avec l’arrivée d’Antoine Hastoy, La Rochelle s’est renforcée en faisant venir l’un des meilleurs ouvreurs de l’Hexagone, tant dans l’animation que face aux poteaux. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Impressionnant à Lyon samedi, le Stade rochelais semble être encore plus fort qu’il ne l’était l’an passé…

Pouvait-on s’y attendre ? D’évidence, oui. Car il n’est ici question que de mathématiques, après tout : et en ajoutant à un effectif de champions d’Europe quelques-uns des meilleurs joueurs de la dernière saison de Top 14, le résultat de l’addition ne pouvait être que supérieur à ce qu’il n’était jusque-là. Parce qu’en s’imposant à Lyon samedi après-midi, le Stade rochelais, facile et d’avantage face aux gonzes de Xavier Garbajosa, a prouvé si c’était encore nécessaire qu’il serait avec le grand Toulouse ou Montpellier le fier épouvantail de la saison à venir…
De fait, les coéquipiers de Gregory Alldritt ont conservé le socle qui faisait leur force ces dernières saisons, à savoir un pack de buffles, une densité physique que seules les provinces sud-africaines débarquant cette saison en Champions Cup ne leur envient pas et un sens de la discipline digne d’une sélection.

À cela, ils ont aujourd’hui greffé quelques diamants dédiés au soutien perpétuel et à l’offensive, à commencer par l’ancien Racingman Yoan Tanga. À son sujet, plusieurs éléments sont susceptibles de nous interpeller : titulaire lors des deux derniers tests des Bleus au Japon, l’enfant de Bondy donne la pleine mesure de son talent au poste de numéro 8 mais, désormais coéquipier de Grégory Alldritt, il est contraint de s’exiler sur un flanc de la troisième ligne où il fut, samedi, simplement excellent. Mais ce repositionnement, s’il sert les intérêts de son nouvel employeur, desservira-t-il son plan de carrière internationale, le staff des Bleus ayant la ferme volonté d’en faire la doublure de « Greg le Millionnaire » ? On le saura vite…
 

Seuteni et Thomas : armes fatales au garage

Au-delà du cas Tanga, il est impossible d’ignorer la plus-value apportée par Antoine Hastoy à l’ouverture. On ne dit pas, ici, que son prédécesseur Ihaia West, l’un des animateurs les plus élégants du championnat domestique, n’était pas digne du collectif rochelais ; mais ces dernières saisons, ses carences au niveau des tirs au but ont trop souvent placé les Rochelais dans des situations difficiles, pour ne pas dire inextricables. Avec Hastoy, l’Irlandais Ronan O’Gara s’est désormais doté d’un buteur fiable, d’un buteur comme on les aime au Munster, c’est-à-dire apte à transformer en points la domination écrasante d’un paquet d’avants en titane. Comment ? On s’emballe après deux journées, vous dites ? Ce n’est même pas certain. Après tout, les Rochelais ne se sont toujours pas encore servis des deux pépites censées hystériser une ligne de trois-quarts qui manquait jusqu’ici d’imagination, à savoir Teddy Thomas et Ulupano Seuteni, deux « joueurs frissons », comme on aime à les définir. Et puisque Will Skelton est aussi attendu à Deflandre d’ici quelques jours, on craint que ce Stade rochelais, impressionnant samedi, n’ait pas fini de faire régner la terreur…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?