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Top 14 - Manques de Pau

  • Pas si loin que ça de ramener le bonus défensif espéré, les Béarnais se sont toutefois heurtés à leurs insuffisances du moment, qu’il s’agira de vite gommer.
    Pas si loin que ça de ramener le bonus défensif espéré, les Béarnais se sont toutefois heurtés à leurs insuffisances du moment, qu’il s’agira de vite gommer. Icon Sport - Icon Sport
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Pas si loin que ça de ramener le bonus défensif espéré, les Béarnais se sont toutefois heurtés à leurs insuffisances du moment, qu’il s’agira de vite gommer.

C’est par un constat chiffré sans concession que le manager de la Section paloise Sébastien Piqueronies répliqua à ceux qui jugeaient la rencontre des siens « rassurante » après la bouillie de rugby servie une semaine plus tôt au Hameau face à l’Usap. « J’ai assez de confiance en notre travail pour ne pas avoir besoin d’être rassuré par le comportement des joueurs, grinçait l’ancien manager des champions du monde U20. C’est pourquoi notre résultat est une déception. Ce que j’en retiens, c’est qu’on repart avec zéro point, alors que nous étions venus dans l’idée de ramener un petit quelque chose. Les deux équipes ont eu beaucoup de déchet mais l’ASM a au moins eu le mérite d’être plus réaliste et clinique que nous, qui a marqué sur des fulgurances alors qu’il nous faut dépenser beaucoup plus d’énergie. » Un constat partagé par le troisième ligne Martin Puech, qui identifiait de son côté deux « moments clés » durant lesquels son équipe laissa passer ses chances. « Il y a d’abord, en début de deuxième mi-temps, cette mêlée qu’on doit mieux négocier à 8 contre 7, à 25 mètres de leur en-but. On est pénalisés, ils vont en touche, nous sommes de nouveau pénalisés et ils marquent en infériorité numérique. Ça a été le premier tournant du match, pour moi. Et bien sûr, il y a eu cette action un peu folle sur laquelle nous parvenons à franchir après plusieurs turnovers de chaque côté, mais sur laquelle nous perdons le ballon et prenons un contre de Damian Penaud. » « Cette action caractérise nos axes de progrès, résumait Piqueronies. Globalement, on a subi face à un rideau très agressif, la faute à la faiblesse de notre distribution et à un manque de réactivité de nos soutiens. »

Jordan Joseph, ce symbole

Des lacunes probablement illustrées mieux que personne par un seul homme, Jordan Joseph. Car si le prometteur numéro 8 est probablement l’individualité la plus forte de son équipe, capable de casser plusieurs plaquages à chaque fois qu’il porte le ballon, le champion du monde U20 a aussi coûté cher aux siens en manquant de précision sur certains basiques du poste comme les sorties de mêlée, de justesse sur ses transmissions de balle (trois passes manquées au bas mot), et même un plaquage sur Penaud en plein milieu du terrain qui coûta le deuxième essai de Raka. De quoi rager mais pas désespérer, à l’évidence, au vu du potentiel du bonhomme et de son équipe qui devra toutefois franchir rapidement un cap dans la construction de son jeu. « On a éprouvé des difficultés pour enclencher une première phase dynamique, approuvait Piqueronies. Entre une touche qui balbutie et notre mêlée, on n’a jamais lancé le jeu efficacement et cela a amplifié nos difficultés dans le jeu au sol. » Un cercle vicieux qu’il s’agira de rapidement briser puisqu’il ne pardonnera évidemment pas face à Toulouse. 

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