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À Castres, Arata n’a pas suffi

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Malgrè le match incroyable de son numéro 9 Santiago Arata, le Castres olympique n’a pu ramener le moindre point de son voyage à Nanterre…

C’est avec le statut de vice-champion de France que le Castres olympique se déplaçait samedi après-midi à Nanterre. C’est auréolé d’une dernière saison qu’il termina dauphin du MHR et premier de la phase régulière que le club tarnais posait les pieds dans le 92 et en ce sens, la conclusion de ce voyage inaugural ne saurait totalement satisfaire Pierre-Henry Broncan, le manager du CO. « On a les boules, disait-il en fin de rencontre. Nous n’avons pris aucun point à l’Arena samedi et ce résultat ne nous satisfait pas, c’est évident. Ce qui me dérange un peu c’est qu’en fin de match, nous avions l’opportunité de taper une pénalité dans les cordes de notre buteur et avons choisi d’aller en touche, sans succès… Chaque point compte dans ce Top 14…. »

Si le choix des joueurs tarnais fut en effet malheureux, ce n’est pourtant pas lui qui permit au Racing 92 d’arracher au forceps sa première victoire de la saison, la dernière montée défensive des Castrais, poussive pour ne pas dire médiocre, ayant ouvert des espaces aux relanceurs franciliens qui, plutôt facilement d’ailleurs, marquèrent un ultime essai magnifique. Dans les entrailles de Paris-La Défense-Arena, Broncan poursuivait : « En Top 14, on est dans l’urgence en permanence : si nous ne sommes pas connectés défensivement, si nous montons trop souvent à contresens, nous serons punis comme ce fut le cas au Racing samedi ».

Arata et le Brun marquent des points

Tout est-il à brûler, dans la performance tarnaise ? Non, cent fois non. L’an passé, le CO avait ainsi encaissé quarante points en ces mêmes lieux et si samedi, les coéquipiers de Mathieu Babillot s’étaient imposés sur le gazon 2.0 de Nanterre, nul n’aurait crié au scandale. Sous le toit d’acier de l’Arena, on put ainsi voir un Santiago Arata par moments époustouflant et dont les percées auraient dû offrir plus de points à son équipe. On eut aussi la confirmation que Julien Dumora, à l’aise sur les relances et précis dans son jeu au pied d’occupation, est à l’heure actuelle l’un des meilleurs arrières français. On put enfin découvrir qu’en l’absence de Benjamin Urdapiletta et Ben Botica, le Castres olympique possédait en la personne de Louis Le Brun un troisième homme de bon calibre. Affaire à suivre… 

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