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Ovalie - Non non, le SCA n’est pas mort !

Par Par Didier Navarre
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    Ovalie - Non non, le SCA n’est pas mort ! - Batteux Sebastien
Publié le Mis à jour
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Promu sportivement en Nationale 2, le club a finalement décliné cette promotion pour raisons financières. Il va finalement évoluer en Fédérale 1.

Comme le caméléon, le SCA en a vu de toutes les couleurs lors du précédent exercice. À l’entame de la saison, le président Jean-Philippe Sannac avec son comité directeur et le manager Eric Mercadier avaient bien l’intention de jouer les premiers rôles au sein de l’élite amateur. Avec un budget de plus d’un million et demi d’euros, la qualité de l’effectif, l’équipe fanion avait ainsi des arguments suffisants pour relever le défi sportif.

Au terme de la phase de classement, les Appaméens ont hérité de la place de premiers dauphins derrière Nîmes et d’une qualification directe pour les huitièmes de finale. Opposés à Vienne pour un accès aux quarts de finale, ils ont manqué le coche pour un déficit de deux points sur l’ensemble des deux rencontres (42-40). Une défaite d’autant plus frustrante puisque c’est à l’ultime minute de jeu que les Alpins ont inscrit l’essai victorieux. Malgré cette élimination prématurée, le SCA pouvait postuler pour une promotion au sein de la toute nouvelle Nationale 2, compétition semi-professionnelle.

Le club était fin prêt pour relever le défi au sein de ce quatrième niveau national. Seulement au regard de l’imposant cahier des charges, le président Jean-Philippe Sannac n’a pas souhaité engager le club dans cette compétition assez exigeante sur le plan financier. Malgré ses efforts et ses sollicitations auprès des partenaires publics et privés, il n’a pas souhaité continuer l’aventure en remettant sa démission lors de l’assemblée générale ordinaire.

Un budget revu à la baisse et un duo présidentiel

« Après la démission de Jean-Philippe, je ne vous cache pas que nous avons eu du mal à trouver le sommeil, soutient le secrétaire général et correspondant de notre journal, Alain Dubiau. L’important c’était de sauver le club. Le SCA ne pouvait pas disparaître. » La raison a fini par triompher. Après de nombreuses réunions, d’entretiens avec les joueurs, l’assemblée générale extraordinaire du 1er juillet dernier a porté à la tête du club un duo présidentiel : Philippe Martignoles et Jacques Basset sont les nouveaux hommes forts du célèbre maillot à damier blanc et noir. Le club repart sur de nouvelles bases en Fédérale 1 avec un budget largement revu à la baisse. Ce dernier est estimé entre 600 et 800 000 euros.

David Bégu, le bras droit d’Eric Mercadier lors de la précédente saison, a hérité des galons de manager. Dans cette tâche, il sera accompagné par Thibault Renard, Patrick Mirosa, Romain Boscus et l’ancien professionnel montalbanais Elivs Tekassala. L’encadrement est désormais à l’ouvrage avec un effectif rajeuni, issu de la formation locale. Désormais, le club attend avec impatience le 11 septembre et la prochaine réception à Balussou de Lombez-Samatan à l’occasion de la journée inaugurale du championnat. Non, non le SCA n’est pas mort, car il joue encore.

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