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Sébastien Bézy : « C’est excitant d’être l’un des leaders de l’équipe ! »

Par Clément LABONNE
  • À 30 ans, et après le départ de Morgan Parra, Sébastien Bézy aura enfin les clés du camion jaune et bleu.
    À 30 ans, et après le départ de Morgan Parra, Sébastien Bézy aura enfin les clés du camion jaune et bleu. Icon Sport - Icon Sport
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Le demi de mêlée clermontois entame sa troisième saison en Auvergne et veut être l’un des nouveaux cadres du groupe.

Comment vous êtes-vous senti durant cette reprise à très haute intensité ?

On ressent vraiment l’axe "travail" voulu par le staff. On commence tous les matins à 6 h 30 et en même temps, on essaie de faire plein de choses en dehors du rugby pour se souder, notamment ce stage à Tignes (25-30 juillet). Je n’ai jamais connu d’expérience comme celle-ci, on était dans des conditions parfaites pour bien travailler. Le staff et Aurélien Rougerie ont bien compris qu’il fallait qu’on se soude grâce à ce stage en haute altitude.

Avec le départ de plusieurs cadres, sentez-vous une nouvelle dynamique dans le groupe ?

Cela change pas mal de choses, évidemment. J’avais connu pareille situation à Toulouse quand Dusautoir ou Albacete étaient partis. Ici, c’est la même chose avec les départs de Camille, Morgan et Wesley. On sent que ce nouveau cycle arrive et qu’une nouvelle ère débute.

Quels ont été les mots du staff à votre encontre, pour cette reprise ?

Sur les deux premières semaines, je n’ai pas eu de consignes spécifiques. Mais le staff sait très bien que nous, "les plus vieux", devons montrer l’exemple au reste du groupe. C’est-à-dire être les premiers sur des exercices physiques, ne rien lâcher même si on est fatigué, travailler individuellement après les entraînements sur des skills, le jeu au pied, etc. Ce sont des détails qui font que les jeunes nous suivent.

À 30 ans, vous serez un des leaders du groupe. Est-ce quelque chose que vous appréciez ?

C’est quelque chose qui m’excite ! Je me rappelle il y a cinq ans où je me disais que j’étais encore jeune. Là, le fait d’être le plus vieux est aussi excitant. Il faut montrer l’exemple aux jeunes, les guider pour être très forts. J’espère que nous arriverons à faire cela.

Vous êtes au même poste que Kevin Viallard et Baptiste Jauneau, deux très jeunes joueurs. Ce contexte vous pousse-t-il encore davantage ?

Bien sûr ! C’est exactement pareil lorsque j’avais leur âge, j’avais toujours envie de jouer à ce niveau, sentir l’ambiance des stades… À 30 ans, il faut que je sois le meilleur pour jouer le plus possible, mais c’est une concurrence très saine. Kevin et Baptiste ont envie de progresser donc cela ne peut être que bénéfique.

Au poste d’ouvreur, tout change avec les arrivées de Jules Plisson et Anthony Belleau. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Avoir deux numéros 10 différents nous permettra de varier notre jeu. J’ai connu Jules quand j’étais en cadets, avec lui. J’apprends à connaître Anthony. C’est un très bon défenseur et un excellent buteur. Ce sont deux ouvreurs qui nous aideront à progresser. C’est quelque chose de très positif pour le groupe.

Quel est le principal axe de progression de l’ASM pour la saison à venir ?

La défense, c’est clair et net. On finit deuxième meilleure attaque du championnat mais seulement septième meilleure défense. Il nous fallait quinze voire vingt temps de jeu pour marquer et juste derrière, on prenait des points. On sait que l’on doit commencer fort car la saison dernière, cette défaite à domicile contre Castres nous avait ralentis. On n’avait jamais pu enchaîner des victoires, ensuite… 

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