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Saga UBB - Tani Vili doit sortir de sa tanière

Par Dorian Vidal
  • Vili doit sortir de sa tanière
    Vili doit sortir de sa tanière Icon Sport - Icon Sport
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Extrêmement prometteur, l’ancien Clermontois Tani Vili est loin d’avoir donné la pleine mesure de son potentiel. Il arrive à Bordeaux-Bègles pour s’imposer aux côtés de son complice Yoram Moefana, mais doit encore gagner en maturité.

C’est une bombe qui tarde à exploser. Depuis son éclosion à haut niveau, l’international moins de 20 ans Tani Vili a offert de belles promesses aux suiveurs du rugby français. On en attendait tant… Et pour l’instant, on n’en a eu qu’un petit peu. Suffisamment, malgré tout, pour convaincre Fabien Galthié de l’emmener avec les Bleus lors des tournées australienne et japonaise. C’est dire le talent du garçon à la crinière (21 ans), qui a quitté l’Auvergne à l’intersaison, s’apprêtant à relever le challenge bordelo-béglais.

Une complicité avec Moefana

« On perdait UJ Seuteni, donc on avait besoin de trouver un joueur à fort potentiel pour le remplacer », justifie Frédéric Charrier, l’entraîneur des lignes arrières unionistes. En Gironde, le jeune trois-quarts aux mensurations impressionnantes (1,87 m, 109 kg) retrouvera son ami Yoram Moefana, avec lequel il a souvent évolué en sélections de jeunes. « Tani a des connexions fortes avec Yoram. Ils ont l’habitude de jouer ensemble et se connaissent parfaitement », assure Charrier.

L’UBB mise beaucoup sur cette association. En plus de partager de nombreux points communs (âge, poste, origines wallisiennes, qualités d’explosivité), les deux complices « se suivent depuis les moins de 16 ans », dixit Urios, qui voit en Vili "un joueur à l’aise dans les espaces, capable d’avoir un bon jeu au pied et une très bonne qualité de passe », même si c’est sa puissance qui marque davantage les esprits.

« Qu’il ne reste pas un éternel espoir »

Avec l’ancien Clermontois, la paire de centre bordelo-béglaise a donc presque tout pour fonctionner. Or, celui que l’on surnomme « Villiche » doit encore acquérir une certaine maturité, qui a pu lui manquer lors de certains dérapages nocturnes et extra-sportifs, probables raisons de son retard sur Moefana. « Chez les jeunes joueurs, il n’y a pas de règle. Certains sont plus matures que d’autres, qui mettent plus de temps à décoller, lance Fred Charrier. Yoram a de la maturité, il lui a fallu un an pour donner sa pleine mesure. Tani est peut-être moins mature. Alors, il lui faudra davantage de temps. »

Une fois cadré, le natif de Brive et sa force de lion pourraient en revanche faire des ravages, dans un style de déménageur également adroit de ses mains. « Comme il a cette complicité avec Yoram, qui est très sérieux, ça peut l’aider dans l’environnement du club, pour qu’il tende à atteindre l’ensemble des exigences. Tous les spécialistes disent qu’il a un gros potentiel. Il doit passer ce cap pour ne pas rester un éternel espoir. » À Bordeaux, Vili doit sortir de sa tanière. Et enfin totalement exploser.

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