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Thomas Laranjeira : « Éviter de revivre une telle situation »

  • Thomas Laranjeira (Brive).
    Thomas Laranjeira (Brive). Icon Sport - Icon Sport
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Arrière Pollué par les blessures à répétition l’an passé et marqué par la saison éprouvante de son équipe, il veut repartir sur une nouvelle dynamique.

Comment sentez-vous le groupe ?

On sort d’une saison compliquée et les vacances ont fait du bien. C’était notre troisième en Top 14 depuis la remontée, la plus difficile. Nous n’avions jamais été aussi proches de jouer un "access match" ou de redescendre en Pro D2. Forcément, c’est marquant. Il a fallu se battre jusqu’à la dernière journée. La pression était forte. Hormis quatre ou cinq bons premiers matchs, on a été sous tension quasiment toute la saison. On a perdu face à La Rochelle à la maison. Derrière, on voulait se rattraper à Biarritz et on en a pris trente-cinq. à partir de là, tout a été dur. ça laisse des traces.

Et l’envie de ne plus le revivre ?

Bien sûr. Il faut se nourrir de cette frustration pour éviter de revivre une telle situation. Depuis que Jeremy (Davidson) est arrivé, il a beaucoup rajeuni l’effectif. Cela fait partie du parcours de ce groupe. On a vécu la première saison complexe et acquis cette expérience. J’espère qu’on en tirera des leçons.

Le club a accentué la fibre briviste, avec les retours de Faugeron (coordinateur sportif) et Domingo (espoirs) ou la réintégration de Carbonneau au staff professionnel…

Ces personnes connaissent l’institution. Chaque club a une identité forte et différente. Faire revenir ceux qui ont passé pas mal d’années ici, ça facilite les choses et signifie que le staff s’étoffe. Si on compare avec d’autres clubs ou l’équipe nationale, où le staff prend presque un bus entier, on se rend compte qu’il est important d’être en nombre sur beaucoup de spécificité pour tirer la quintessence du groupe. Cela doit nous permettre d’avancer.

Vous avez enchaîné les blessures l’an passé. Comment l’avez-vous vécu ?

J’ai toujours eu des coups d’arrêt et n’ai jamais pu enchaîner deux ou trois mois de compétition. Il y avait une remise en question à chaque fois. C’était frustrant. L’équipe avait pourtant besoin de tout le monde. Je me dis que c’était la faute à pas de chance. Je me suis régénéré durant les vacances et j’espère laisser les blessures derrière moi.

La victoire à Paris vous a fait du bien…

C’est vrai. Finir comme ça, sur un maintien lors de la dernière journée, en étant sur le terrain et en participant à la fête, ça ne pouvait pas être mieux pour moi. Cela m’a permis de repartir de plus belle.

Aider à l’émergence de nouveaux leaders est-il un défi pour le cadre que vous êtes ?

Oui, cela fait partie de la vie d’un club. Des joueurs sont là puis partent, d’autres arrivent ou prennent la place. Cela se fait naturellement, il ne faut pas le forcer. Certains se sont révélés et ont pris de l’importance dans le groupe depuis deux ou trois ans. Personne n’est éternel.

Avez-vous fixé un objectif de résultats ?

Je crois qu’on doit surtout valider un maintien avec plus de sérénité que l’an passé. Après, suivant le déroulement de la saison, on verra. Il y a la Coupe du monde dans un an, tous les gros joueurs et les internationaux vont être obligés d’être performants pour postuler à cet événement. Ce sera dur. Cela ferait un quatrième maintien de rang et permettrait de continuer à construire pour peut-être espérer, dans le futur, avoir des ambitions plus importantes. Mais aujourd’hui, l’objectif est là.

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