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Eddie Jones donne la prime à la jeunesse

Par Yanis GUILLOU
  • Jack van Poortvliet, à droite, est l’un des nouveaux visages anglais aperçus lors de cette tournée estivale. Photo Icon Sport
    Jack van Poortvliet, à droite, est l’un des nouveaux visages anglais aperçus lors de cette tournée estivale. Photo Icon Sport Kev Nagle / Icon Sport - Kev Nagle / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Lors du troisième test, le technicien du XV de la Rose devrait encore accorder sa confiance à une équipe relativement jeune. Un choix qui sonne comme une évidence.

Depuis la demi-finale de la Coupe du monde 2019, jamais nous n’avions vu les Anglais réaliser une mi-temps aussi aboutie. Face à l’Australie, le week-end dernier, les hommes d’Eddie Jones ont réalisé une grande performance en première période, assénant d’abord un cinglant 19-0 à des Wallabies privés de solutions. Une mi-temps dans laquelle de nombreux points furent satisfaisants. Parmi eux, le savoureux pari de la jeunesse, déjà entrevu à la fin de la première confrontation. Henry Arundell (19 ans) et Jack van Poortvliet (21 ans), pour ne citer qu’eux, avaient, malgré la défaite, amené une folie nécessaire à ce XV de la Rose. Des performances qui ont poussé le pourtant très conservateur Eddie Jones à se laisser tenter par un rajeunissement de son équipe, notamment derrière.
Mis à part l’indispensable Owen Farrell et l’électrique Jack Nowell, la ligne de trois-quarts anglaise affichait une moyenne d’âge de 22 ans lors du deuxième test. Une petite révolution, surtout que se trouvaient sur le banc Arundell, mais aussi Will Joseph (19 ans) ! Et c’est donc cette fraîcheur qui aura métamorphosé le visage d’une sélection anglaise soudainement devenue séduisante et prometteuse. « Pour cette jeune équipe, jouer avec ce niveau de maturité et de ténacité est un très bon signe pour l’avenir », avait d’ailleurs souligné Eddie Jones. Une fois encore, lors de la troisième rencontre, l’Australien d’origine va faire confiance à la jeunesse. D’autant plus que Sam Underhill et surtout Maro Itoje seront indisponibles pour cette « belle » et qu’Ollie Chessum (22 ans) devrait prendre place en deuxième ligne.



Le contre-exemple Vunipola

 

Malgré cela, le pack reste très expérimenté. Le huit de devant va d’ailleurs encore compter sur le revenant Billy Vunipola, en grande forme en ce moment. Après avoir été écarté du groupe par Jones pendant un an, au profit de Sam Simmonds ou Alex Dombrandt, le solide numéro 8 a repris sa place lors de cette tournée. Une véritable rédemption pour celui qui a même inscrit le premier essai des siens lors du deuxième test. « J’ai été mis à la cave pendant un an parce que je n’étais pas au niveau attendu, lâchait le frère de Mako après la victoire anglaise. Il y avait deux n°8 qui jouaient mieux que moi, le défi était donc d’être au dessus d’eux. »
Un défi qu’il semble donc relever, comme l’acquiesçait son sélectionneur dans la presse : « Billy s’améliore. Il lui reste du temps mais nous sommes satisfaits de ses progrès. Nous l’avons choisi grâce à l’amélioration de ses performances en club. Il est de plus en plus en forme et son engagement à être le meilleur joueur possible s’améliore également. » Billy Vunipola reste donc le contre-exemple de cette quête de jeunesse au sein du XV de la Rose. Mais son retour traduit bien une chose : Eddie Jones a décidé de tester des choses et n’a pas d’idée fixe à un peu plus d’un an de la Coupe du monde.

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