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Allister Coetzee : « On va prendre le Kenya très au sérieux »

Par Mathias Merlo.
  • Allister Coetzee (Sélectionneur de la Namibie). Allister Coetzee (Sélectionneur de la Namibie).
    Allister Coetzee (Sélectionneur de la Namibie).
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Heureux d’avoir écarté le Zimbabwe et d’être en finale, il en dit plus sur sa méthode et sur les besoins du rugby namibien pour continuer sa progression.

Peut-on dire que vous avez sorti un match référence face au Zimbabwe ?

C’était un match très important pour nous car nous nous nous devions d’aller en finale. Nous sommes heureux de la manière dont nous l’avons fait. La performance a été très aboutie. Maintenant, le Kenya nous attend. Nous progressons, je sens que nous montons en puissance. Ce n’est pas une compétition facile pour la Namibie. On travaille dur pour livrer ce genre de match. Je suis fier de mon équipe.

Qu’avez-vous modifié entre le quart et la demi-finale ?

On a parlé entre nous. Nous avons besoin de maintenir notre concentration à haut niveau. Chacune des équipes de la compétition est forte. On a un plan à exécuter et pour le mener à bien, nous avons besoin de maîtriser notre concentration.

Quelles seront les clefs de la finale face au Kenya ?

Il y a quatre jours entre la demi-finale et le dernier rendez-vous. C’est peu. La priorité sera de bien récupérer. Nous devons faire de la fraîcheur avant de batailler face aux Simbas. Pour le reste, l’histoire appartient à notre capitaine et aux leaders de l’équipe.

Comment gérez-vous la pression du favori ?

Tout le monde nous désigne comme le favori. Pour nous, il n’y en a pas. Nous ne sous-estimons aucune équipe. On va prendre le Kenya très au sérieux. Dans ce groupe, j’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur des garçons qui ont joué plusieurs Coupes du monde et remporter plusieurs finales. Ils connaissent la route.

Vous avez donc une philosophie basée sur du management collaboratif ?

Oui, c’est ma philosophie. Je dois les aider en dehors mais au final, je ne suis pas sur le terrain. Je les encourage à prendre leurs responsabilités. Je leur donne les armes pour qu’ils aillent sur la pelouse. Après, ce sont à mes leaders de les utiliser. Je veux que mon équipe soit mature pour qu’elle puisse prendre, malgré la pression du résultat, les meilleures décisions.

Qu’est-ce qui manque à la Namibie pour passer un cap sur la scène mondiale ?

La chose la plus importante, ce sont les ressources financières. On doit avoir davantage de soutien pour progresser et rattraper d’autres nations, notamment celles qui participent au Mondial. Nous devons également nous persuader que nous pouvons atteindre le haut niveau au sein du pays. J’espère que nous serons en mesure de réduire cet écart le plus rapidement possible. Pour cela, nous devons jouer des matchs contre des équipes de qualité. Les joueurs doivent travailler le plus dur possible et évoluer dans les meilleures compétitions mondiales.

Être trop grand pour le continent africain et trop petit pour le gratin mondial du rugby, est-ce frustrant ?

La vision est le plus important. Il est très probable que nous perdions notre premier match à la Coupe du monde. Mais le processus doit continuer. Nous devons dénicher et développer nos talents locaux. Dans un second temps, nous ouvrons la sélection à tous nos talents internationaux. C’est comme ça que le processus se fait. Comme dans ces compétitions, nous procédons étape par étape. Aujourd’hui, je peux compter sur les meilleurs et j’en suis très heureux. 

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