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Fédérale 1 - Saga Beauvais : Esteban Devich : « Ce n’est pas très sérieux »

Par Guillaume Cyprien
  • Esteban Devich - L’entraîneur beauvaisien fait le bilan de son action avec Jean-Pierre Lalloz, se projette dans sa collaboration avec Ricky Januarie, et évoque le refus de la montée administrative.
    Esteban Devich - L’entraîneur beauvaisien fait le bilan de son action avec Jean-Pierre Lalloz, se projette dans sa collaboration avec Ricky Januarie, et évoque le refus de la montée administrative. Icon Sport - Icon Sport
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Esteban Devich - L’entraîneur beauvaisien fait le bilan de son action avec Jean-Pierre Lalloz, se projette dans sa collaboration avec Ricky Januarie, et évoque le refus de la montée administrative.

Votre binôme, Jean-Pierre Lalloz, a décidé de prendre une année sabbatique. Après cinq ans de collaboration, quel bilan faites-vous de votre action ?

Un très bon bilan. Beauvais se trouvait en milieu tableau de Fédérale 2 quand nous sommes arrivés. Le club avait un potentiel évident. Il était celui de la préfecture, doté d’un grand stade et d’un président ambitieux et imaginatif. Je crois que nous avons réussi à nous mettre au niveau de la situation. Nous avions disputé deux matchs de la montée avant de gagner le troisième pour accéder à la Fédérale 1. Nous avons encore disputé un match de la montée vers la Nationale 2 cette saison. Jean-Pierre a voulu passer à autre chose mais moi je me sentais toujours en phase. On va donc tenter autre chose.

À quoi correspond l’arrivée de Ricky Januarie pour le remplacer ?

Jean-Pierre Lalloz était porté sur le mouvement général et le collectif. Quitte à changer, nous nous sommes dits qu’il fallait donner aux joueurs une autre sensibilité, un Anglo-Saxon qui serait davantage porté sur les skills et les détails. En plus de sa notoriété, Ricky Januarie répondait parfaitement à ce critère.

Un mois après votre élimination aux tirs au but sur le match de la montée en Nationale 2, la Fédération vous a proposé une montée administrative, que le club a refusée. Que pensez-vous de cette situation ?

Je dois être médium car j’étais certain que cela allait se passer comme ça. C’est très dur. Tout jouait pour nous, notre détermination, notre situation géographique, la possibilité de développer le rugby ailleurs que dans le Sud-Ouest, notre stade de dix mille places… Juste après notre élimination, on avait appelé la FFR pour leur rappeler que nous étions prêts si on nous donnait une place vacante. Mais on nous avait recalés. Et finalement, des clubs refusent de monter et on te rappelle un mois après pour te proposer d’y aller. Et on te donne quarante-huit heures pour répondre. Moi je voulais y aller et les joueurs aussi mais en réalité, c’était impossible. On avait déjà fini la préparation de la saison de Fédérale 1 pour jouer contre des clubs proches de chez nous, pas pour aller batailler à Hyères-Carqueiranne… Ce n’est pas très sérieux. 

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