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Montpellier : Que jamais la fête ne s’arrête jamais

Par Vincent BISSONNET
  • Le Bouclier a été bien célébré à Montpellier
    Le Bouclier a été bien célébré à Montpellier Icon Sport - Icon Sport
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Après avoir fêté leur titre en ville et au Stade dans le week-end, les champions de France ont poursuivi les célébrations, sur la plage, en ville puis à Barcelone.

La fin du week-end n’a pas marqué, loin de là, la fin des festivités pour les tout jeunes champions de France. Lundi, les célébrations ont repris de plus belle. Sans jamais s’être vraiment arrêtées pour les marathoniens de la troisième mi-temps.

Le Bouclier et ses héros ont navigué entre terre et mer. On les apercevait tantôt sur la plage, en pleine sieste, comme sur cette vidéo mythique publiée par le guerrier de comptoir Enzo Forletta, en train de chambrer plusieurs de ses partenaires, endormis sur des transats. "Je ne suis qu’avec des enfants qui ne savent pas faire la bringue", chantait, la voix à peine cassée, l’Usapiste de formation. Après une initiation au surf sur planche de bois, on retrouvait plus tard la troupe dans le tramway de Montpellier avec, encore et toujours, cette propension à pousser la chansonnette. Entre deux verres, les héros accordaient, non sans mal, quelques interviews à la presse locale et nationale. Même le président a été victime de la frénésie collective. "Mohed Altrad aurait dû être notre invité à 7 h 15. Seulement… Les joueurs en avaient décidé autrement. Ils ont débarqué chez lui à 5 heures, Bouclier en main. Et ne l’ont pas laissé partir. Juste le temps de nous mettre un SMS pour nous prévenir", tweetait le compte de France Bleu Hérault, mardi.

Guirado règle les comptes

Guilhem Guirado était à peu près victime de la même mésaventure lors de son passage au Super Moscato Show. Avec encore Enzo Forletta en guise de trouble-fête : "Je suis désolé d’avoir interrompu l’interview mais certains illuminés dont je tairais les noms n’ont fait que m’appeler", postait l’ancien capitaine du XV de France. Qui avait tout de même, au passage, eu le temps de rétablir quelques vérités au sujet d’Enzo Forletta, autoproclamé roi des bringueurs : "Il va falloir remettre quelque chose dans le contexte : Monsieur Forletta joue un peu à Zorro, à faire le cow-boy, à vouloir coucher tout le monde… Mais lui dans la nuit de vendredi à samedi après avoir fêté le titre, il est rentré à 8 heures du mat et il est allé se coucher pendant 2 h 30-3 heures (…) Deuxième coup d’arrêt : il s’est échappé sur le chemin du retour dans le train. Il s’est fait une sieste pendant trois heures ce gros salaud (sic) ! Et il a encore fait une siestounette le soir quand on est arrivé au GGL pour fêter le titre."

Marco Tauleigne, également très actif lors de cette troisième mi-temps sans fin, finissait par mettre tout le monde d’accord : "On croit que c’est bien d’être champion de France mais en fait c’est un cadeau empoisonné. On a déjà perdu dix ans d’espérance de vie." Après une garden-party un tantinet plus sage, le mardi soir, une bonne partie de la troupe a mis le cap au Sud, vers Barcelone, le mercredi après-midi. "On va basculer sur du plus sérieux en fin de semaine", annonçait celui que ses amis surnomment "Forlette". La fête n’a décidément aucune limite, ni géographique ni temporelle.

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