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Rory Kockott (demi de mêlée du CO) : tweet, fuites et suites…

Par Midi-Olympique
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Un tweet maladroit diffusé par l’épouse de Rory Kockott a créé un malaise, à quelques heures de la finale. De quoi remettre en question l’intégration au staff qui semblait promise au demi de mêlée, en remplacement de Joe Worsley ? Pas forcément, même si la question devra être rapidement tranchée.

C’est peut-être à ces petits signes qu’on s’aperçoit, avec le recul, à quel point une finale pouvait être mal embarquée. Car si l’absence du groupe de Rory Kockott ne resta longtemps qu’un sujet tabou parmi d’autres, obligeant Mathieu Babillot et Thomas Combezou à jouer à shi-fu-mi autant pour répondre que pour détendre l’atmosphère en conférence de presse, celle-ci fut malheureusement remise sur le tapis au pire des moments. Lorsqu’à quelques heures du coup d’envoi, en réponse à un énième article traitant de l’absence de son mari de la feuille de match, l’épouse de Rory Kockott se fendit d’un coup de gueule sur son compte Twitter. «Il est peut-être temps d’écouter directement la personne concernée (son mari, N.D.L.R.), s’emportait Stéphanie Kockott. Alors nous entendrons une représentation exacte de la vérité. La manière dont sa carrière a pris fin est plus qu’irrespectueuse et injustifiable de la part des personnes en place», a-t-elle écrit, avant de supprimer le message quelques heures après. Mais le «mal» était fait puisque ledit tweet avait d’ores et déjà eu le temps de se répandre aux oreilles du groupe tarnais.

La crise de l’Usap, conséquence du «précédent Urios»

La vérité, alors ? Elle relève d’un secret de Polichinelle, qui veut que Rory Kockott fut particulièrement vexé d’être privé d’un adieu crampons aux pieds à son public de Pierre-Antoine, lors de la réception de Perpignan pour l’avant-dernière journée. Raison évoquée, la désastreuse expérience du dernier match de l’ère Urios, qui avait vu le CO manquer la qualification à domicile contre Toulon (16-25) lors de la 26e journée, pour avoir fait quelque peu tourner son effectif en prévision du barrage à venir. Un piège dans lequel Pierre-Henry Broncan ne voulait surtout pas tomber, qui titularisa en bloc son équipe-type pour assurer la qualif’, fut-ce face au treizième du championnat.

«On connaît tous l’immense compétiteur qu’est Rory, nous confiait dans le week-end un membre de l’entourage présidentiel. S’il ne remettait pas forcément en cause la hiérarchie et son rang de numéro trois derrière Arata et Fernandez, il s’estimait tout de même suffisamment compétitif pour disputer ce match. Mais le staff s’est tenu à son choix en son âme et conscience, qui a d’ailleurs été validé par le match à Pau, puis par la demi-finale.» «C’est sûr que ça a été difficile humainement, mais on est là avant tout pour le sportif, il faut aussi et surtout qu’on pense à ça, expliquait en début de semaine David Darricarrère. Rory continue de s’impliquer à 200 % comme s’il était titulaire et c’est très positif. Il fait partie des leaders, il est là dans toutes les réunions, donne son avis, participe. C’est un atout supplémentaire pour nous d’avoir un garçon comme ça qui peut aussi faire passer des messages importants.» Un discours dont on peut attester pour avoir suivi de près les phases finales du CO, Kockott n’ayant à aucun moment laissé transpirer son ressentiment et toujours joué le jeu du groupe. Jusqu’à cet épisode du tweet, certes signé par son épouse, quand bien même le Sud-Africain ne pouvait rien maîtriser…

«Ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout de même assez inédit»

Le problème ? Il est qu’au-delà de la présente phase finale, le cas Rory Kockott est tout aussi sensible en coulisses, puisque le (tout récent) ex-demi de mêlée tarnais était également le favori pour intégrer le staff de Pierre-Henry Broncan en remplacement du spécialiste de la défense Joe Worsley, qui retourne en Angleterre. De quoi mettre en péril leur future collaboration, sachant que les relations entre Kockott et le staff avaient déjà été rafraîchies par cette «affaire», avant la micro-polémique du tweet ? Difficile à dire pour l’heure, les dirigeants tarnais ayant pris le parti de temporiser pour laisser retomber les tensions, avant de prendre une décision définitive. «Il n’y a objectivement pas grand-chose, mais le fait que les membres des familles commencent à se mêler du sportif et laissent transpirer des choses, c‘est tout de même assez inédit, précisait notre interlocuteur. On va prendre le temps de digérer avant de se pencher à tête reposée sur ce dossier, pour en parler calmement.» Un cas qui devra toutefois être traité assez vite, sachant que la reprise de l’entraînement interviendra dans quatre semaines à peine… 

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