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Top 14 - Quentin Walcker (Castres), gaucher pas contrarié

  • Tout juste arrivé de Pro D2 et de Perpignan, Quentin Walcker s’est rapidement imposé comme le titulaire à gauche de la mêlée castraise.
    Tout juste arrivé de Pro D2 et de Perpignan, Quentin Walcker s’est rapidement imposé comme le titulaire à gauche de la mêlée castraise. Icon Sport
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Le gaucher jouera vendredi sa première finale de Top 14. Il connaît une trajectoire météorique depuis un an.

Il a un petit quelque chose en plus, une petite anecdote qu’il pourra raconter à ses petits-enfants, quand, au soir de sa carrière, l’heure du bilan au coin du feu aura sonné. Car Quentin Walcker, comme son coéquipier de l’époque Melvyn Jaminet, a la particularité de faire partie du cercle très fermé des joueurs à avoir été sélectionné en équipe de France alors qu’il n’évoluait pas (encore) dans l’élite du rugby français.

C’était l’été dernier, et Quentin Walcker, fraîchement auréolé du titre de champion de France de Pro D2 obtenu avec Perpignan, n’avait pas encore eu l’occasion d’enfiler la tunique bleu et blanc du CO lorsque son téléphone sonna. William Servat et le staff tricolore avaient pensé à lui pour intégrer une équipe de France rajeunie lors de la tournée d’été en Australie. Au final, Quentin accrochera à cette occasion ses deux premières capes en Bleu et posera les bases de sa saison castraise.

Un défi immense

La suite ? Elle fut globalement à l’avenant de ce que ces débuts dans le grand monde du rugby de très haut niveau avaient laissé entrevoir. Et même s’il connut quelques périodes de méforme durant la saison, c’est bien lui qui est le titulaire de la formation castraise lorsque les matchs sont durs et comptent double.

Et si cette saison 2021-2022 fut celle de son arrivée en élite et de ses premières sélections chez les Bleus, elle sera aussi celle de sa première phase finale de Top 14. Vendredi dernier, il a globalement plutôt bien contenu la puissance du Toulousain Charlie Faumuina. On a vu là une de ses forces, à savoir la capacité d’adaptation. Car s’il fut mis en difficulté en début de match, il a ensuite pris la mesure des qualités de son adversaire direct, récoltant au passage une précieuse pénalité à la 31e minute.

Walcker a su adapter son timing et ses attitudes pour gêner son vis-à-vis, plus grand et massif. Comme beaucoup de piliers de sa génération, relativement « légers » pour leur poste (ses mensurations : 1,81 m, 96 kg), Walcker compense son manque de taille et de masse par un jeu très dynamique et ardeur décuplée en défense.

Pour le choc de la finale, la collision est annoncée. Il faudra se frotter à Mohamed Haouas, un sacré client qui lui rend comme Faumuina, quelques dizaines de kilos (1,85 m, 125 kg). Saura-t-il, à nouveau, trouver les clés ? À 26 ans, la vie coule comme de l’eau pour Quentin Walcker, qui pourrait ajouter un titre de champion de France de Top 14 à une année déjà exceptionnelle.

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