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Théo Cambon (Capitaine d'Aurillac) : « Depuis le début, notre public nous porte »

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C'est quelques secondes après avoir soulevé un bout de bois historique que Théo Cambon a posé quelques mots sur ses sensations, au milieu d'une nuée de supporters.

Aurillac est champion de France espoirs pour la première fois de son histoire… Qu’avez-vous ressenti en levant ce Bouclier ?

Honnêtement, je ne réalise pas, pas du tout, pas encore. Réaliser ça, aller chercher ce titre devant tout ce monde… Il n’y a pas de mots, j’ai l’impression que la moitié d’Aurillac était descendue sur Clermont rien que pour nous.

Une petite polémique a éclaté en début de semaine au sujet du lieu de votre finale. On imagine que la décision de l’organiser au Michelin ne vous a pas desservi…

En début de semaine, on était dégoûté, vraiment. On nous a annoncé qu’on allait jouer à Nîmes et ça n’aurait évidemment pas été la même chose. Depuis le début de ces phases finales, à chaque match, c’est notre public qui nous porte : contre Clermont, contre l’Usap.

Si on avait dû jouer à Nîmes, on n’aurait pas pu compter sur ce soutien, et il faut être sur le terrain pour comprendre à quel point cela peut être important. Vraiment, ça n’aurait pas été le même match. Et quand on a su que cette finale allait bien se jouer à Clermont, l’atmosphère a changé dans le vestiaire.

Pourtant, paradoxalement, vous avez semblé subir l’événement en début de partie...

Depuis que j’ai attaqué à Aurillac, ce sont mes premières phases finales ! On découvrait un peu tous, et je crois qu’en début de match nous avons pas mal subi l’événement. Par contre, comme durant toute la saison, nous avons su trouver des ressources et redresser la tête. L’entrée en jeu de notre banc nous a fait un bien terrible.

On a finalement l’impression qu’il fallut quelques petits accrochages et le carton jaune infligé à votre pilier Maffre pour vous remettre dans le bain…

Ces petits accrochages ont certainement compté, oui. Et paradoxalement, ce n’était pas notre jeu de tomber là-dedans. Nous étions la petite équipe contre le plus grand club du monde, et pour eux, c’était facile de nous chercher car ils se doutaient que l’arbitre allait forcément nous regarder en premier. On a su se sortir de ce petit jeu-là pour reprendre le dessus à la régulière, et ça m’a plutôt bien plu (rires).

Notamment sur des mauls dévastateurs en deuxième période !

C’est devant que le rugby commence, on n’a rien inventé… Je le répète, mais l’entrée en jeu de notre banc nous a offert un supplément de puissance et on a réussi à s’en servir pour marquer, au contraire des Toulousains qui ont probablement raté le coche en première période, quand nous avons défendu notre ligne comme des fous à 14 contre 15.

En fin de match, l’issue ne faisait plus de doute. Avez-vous réussi à en profiter ?

À partir de +8 au score, oui, c’était plié. Alors évidemment qu’il s’agissait d’en profiter. Avant, on ne pouvait pas. Mais lorsqu’Antoine Aucagne a mis cette pénalité et qu’on savait qu’on était champion, oui, on a passé quelques minutes hors du temps. Ce n’était que du bonheur et on a pu profiter à fond.

Vous êtes hors-jeu !

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