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Cadets Alamercery : Bordeaux roi de la Garonne après sa victoire contre Toulouse

Par Kelman MARTI
  • Menés à la mi-temps, les Bordelais ont accéléré en début de deuxième période pour aller chercher le bouclier de champion de France Alamercery, l’élite des cadets.
    Menés à la mi-temps, les Bordelais ont accéléré en début de deuxième période pour aller chercher le bouclier de champion de France Alamercery, l’élite des cadets. Midi Olympique - Aurélien Delandhuy
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À Villeneuve-sur-Lot, la bataille fut acharnée entre les cadets toulousains et bordelais. Ce sont finalement les seconds qui s’imposent dans une finale aux allures de derby de la Garonne.

Que le niveau fut élevé durant cette finale. Si Bordeaux ressort vainqueur, le rugby français l’est également. Pendant quatre-vingts minutes, deux vaillantes équipes d’adolescents de 16 ans ont proposé du jeu et mis une intensité hallucinante. Et à ce jeu-là, les Bordelais ont mieux résisté. Bien que devant au score (3-0) au bout de deux minutes, la première mi-temps est clairement à l’avantage de Toulousains plus entreprenants.

Ne cessant jamais de combiner, de redoubler, d’allier vitesse et technique, ces derniers mènent 12 à 3 à l’heure de jeu. C’est parfois quand le rugby est le plus simple qu’il est le plus redoutable. Mais le CABBG fait parler son envie pour revenir, avant de prendre les devants au retour des vestiaires. Les Damiers ne seront plus jamais revus.

« Aujourd’hui, on n’était peut-être pas les meilleurs sur terrain mais par contre, on était le meilleur groupe » : pour l’entraîneur bordelais, Charly Flanda, cette victoire se résume ainsi. L’envie a fait la différence et a départagé deux belles équipes de niveaux similaires dans une finale qui n’attendait qu’à choisir son vainqueur.

« À la mi-temps, on a rappelé aux joueurs que nous venions de faire trente-cinq premières minutes relativement catastrophiques. Il n’y avait donc plus que deux solutions : mourir en tant qu’individu ou gagner en tant qu’équipe. Et c’est ce que nous avons fait », rappelait, sourire aux lèvres, celui qui est aussi responsable de la formation du CABBG.

Les avants girondins font la différence

En face, la déception était palpable. Pour l’entraîneur du Stade, Kamel Merini, la défaite s’explique également par un manque de précisions : « Je pense qu’il y avait la place pour aller chercher la victoire. Mais nous avons eu beaucoup de temps fort où nous sommes venus mourir devant la ligne. On prend des pénalités par manque de soutien. Il aurait fallu être plus précis. C’est une grande déception. »

Si les Haut-Garonnais ont su manœuvrer leurs vis-à-vis grâce à une très bonne ligne de trois-quarts emmenée par une paire de centre créative, les Girondins se sont eux appuyés sur leur huit de devant. Et cela se reflète au tableau d’affichage. Deux des trois essais inscrits par les Damiers l’ont été par des avants (Dos Santos Nunes et Tetani). Le premier, après une longue série de pick and go, et le deuxième après un superbe travail dans l’axe.

En mêlée aussi, les Bleu et Blanc ont été dominateurs. Ils ont ainsi pu récupérer de précieuses pénalités qui leur ont permis de souffler lors des moments plus compliqués. « Nous avons beaucoup travaillé les mêlées et les touches aux entraînements. On a un très bon pack. C’est sûrement l’un voire le critère qui a nous permis de gagner », analysait le capitaine du CABBG, Ellyjah Ibsaiene.

« C’est vraiment bien que la formation française se porte bien. C’est ça le plus important ! », se réjouissait Charly Flanda après une rencontre d’un niveau si élevé qu’elle en ferait presque oublier que ce n’était que des enfants de 16 ans sur le terrain. Bien qu’encore très jeunes, les joueurs ont livré des prestations individuelles de haut rang, débordantes de maturité et de précocité. « Je suis sûr que ce sont des gamins que l’on retrouvera en professionnel dans deux, trois ou quatre ans… », conclut ainsi l’entraîneur bordelais.

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Les commentaires (1)
Mercutio Il y a 1 année Le 14/06/2022 à 12:46

Bonjour, est-il possible de rappeler au "journaliste" parisien qui a rédiger cet article que ce n'est pas Bordeaux mais Bègles. C'est notre maillot, notre équipe qui est championne de France. Je veux bien croire qu'à l'image de Canal ce soit plus vendeur d'occulter l'héritage direct béglais au profil, plus vendeur, de la préfecture mais là, nous ne sommes pas du tout sur un club bordelais mais béglais. Venant d'un magazine spécialisé dans le rugby, son histoire et sa culture, le titre et le développement de votre article est plus que surprenant.