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Super Challenge de France : le plaisir des joueurs, la fête des parents

Par Didier Navarre
  • Plus de deux mille spectateurs ont assisté à l'édition toulonnaise du Super Challenge de France-Midi Olympique.
    Plus de deux mille spectateurs ont assisté à l'édition toulonnaise du Super Challenge de France-Midi Olympique. DDM - Valentine Chapuis
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Plus de deux mille spectateurs ont assisté à cette édition toulonnaise du Super Challenge de France-Midi Olympique. Si les joueurs ont vécu une belle expérience sportive, les parents ne sont pas les derniers à les encourager.

On dit si bien que Noël est la fête des enfants. Samedi et dimanche dans l’enceinte du magnifique parc des Sports de Léo-Lagrange, le gîte de l’association du Rugby club toulonnais, on peut affirmer que le Super Challenge de France-Midi Olympique c’est aussi la fête des parents.

Ce dernier rendez-vous officiel des moins de 14 ans, c’est l’occasion à tous les paternels et maternels des équipes finalistes de donner un joli point final à cette saison ô combien palpitante et passionnante. Samedi lors de l’ouverture du Tournoi, les supporters perpignanais, papas et mamans des joueurs, avaient donné le ton de ce week-end toulonnais. Ils ont applaudi, encouragé (un peu trop souvent, par moments l’arbitre est devenu le bouc émissaire).

Outre la bannière sang et or, on a bien apprécié le tee-shirt jaune avec le nom du joueur et l’inscription « Toulon 2022 ». Ceux de Provence Rugby sont venus en nombre, il faut préciser que le voyage a été court. Les supporters provençaux ont arboré de superbes sweats noir et blanc immortalisant la date de l’évènement. « Les jeunes nous ont procuré beaucoup de plaisir tout au long de la saison. À nous de leur montrer notre reconnaissance », précise Jean-Louis, l’oncle de l’ouvreur aixois Alex Saladino.

Massy, la Rochelle, « main dans la main » 

Lors de la victoire face à Bayonne (7-0) des jeunes rochelais, où évolue Rua O’Gara à l’aile de l’attaque (le fils de Ronan), Maylis, la maman de l’ailier Paris Cadenet explose de joie, elle saute, elle trépigne. Elle arbore un magnifique tee-shirt « Maman de joueur ».

Renseignements pris, le long voyage de la Rochelle à la Rade, il a été préparé depuis de longues semaines. « Quand nous avons appris que les jeunes étaient qualifiés, nous avons préparé au plus vite le voyage à Toulon. Nous avons commencé à louer des minibus. Nous sommes partis vendredi de bonne heure. Sur le plan de la logistique tout était au point, le voyage a duré douze heures, mais quel plaisir de se retrouver ici après deux saisons blanches. On est fières du parcours de nos enfants. Quand on voit leur joie, on la partage avec eux. Le Super Challenge de France-Midi Olympique nous a permis de faire de superbes rencontres. Depuis trois ans maintenant, on entretient de superbes relations avec le club de Massy. On est maintenant main dans la main. Les parents des joueurs massicois sont devenus des amis. Il y a six ans, j’ignorais tout du rugby. En inscrivant mon fils au Stade rochelais, j’ai découvert plus qu’un sport, le rugby est une famille. »

Samedi et dimanche, les papas et les mamans des douze finalistes avaient de bonnes raisons d’être fiers de leurs héritiers. Les papas et les mamans, quoi de plus normal, ont encouragé leurs protégés, mais pas dans l’excès. Au niveau de l’esprit, les clubs ont été exemplaires, seuls quelques cartons jaunes et une poignée de blancs, ont été les revers de ce splendide week-end varois.

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