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Jean Monribot (Bayonne) : « Une saison comme ça, elle se gagne avec tout le monde »

Par Edmond Lataillade
  • Jean Monribot et les Bayonnais ont décroché leur billet pour la finale de Pro D2.
    Jean Monribot et les Bayonnais ont décroché leur billet pour la finale de Pro D2. Icon Sport
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Comme attendu, la partie n’a pas eu la même physionomie…

On était dans une situation de favori. Cette étiquette ne nous réussit pas trop. On a eu du mal à se mettre dans le rythme en première période. J’ai ressenti l’équipe un petit peu étouffée. On a réussi à amener plus de dynamisme ensuite avec un banc plutôt sympa. On a joué davantage. Ça nous a souri. Maintenant il va falloir se plonger sur la récupération.

Vous êtes-vous sentis en difficulté ?

En première mi-temps sur la zone des rucks, on’a été en difficulté. Ils nous ont chacaillé pas mal de ballons. On a rectifié en deuxième mi-temps. On a eu pas mal de ballons. Le match aurait pu basculer de leur côté. Il y a un moment du match qui est assez important. Heureusement, il y a eu du sang frais. Le banc est entré rapidement et a amené un second souffle. Il fallait les chambouler car cette équipe est très bien organisée. On a du mal à la manœuvrer. Il faut mettre aussi un peu de folie et sortir du cadre pour la déstabiliser.

Y a-t-il des points à améliorer ?

On n’a pas été au bout de ce que l’on pouvait, surtout en termes d’efforts. On n’en faisait pas suffisamment pour combler les brèches. On était désorganisés. Cette semaine, on va axer notre travail sur ces points-là. Ce sera important contre Mont-de-Marsan.

Comment avez-vous vécu votre arrivée au stade avec cette haie de supporters ?

J’avais entendu parler de Christophe Urios et les odeurs de merguez qu’il évoquait. Moi, j’ai dormi chez Guillaume Rouet pour passer une bonne nuit. On a passé une soirée en « amoureux ». Le matin, quand on s’est levé, il faisait beau. J’ai bientôt 35 ans, des moments comme ceux-là, c’est que du bonheur. En arrivant au stade, j’avais une banane pas possible. Pas du tout stressé. Juste une envie de profiter. J’avais prévenu les joueurs de ne pas se faire prendre dans cette émotion, d’y perdre de l’énergie. Les Bayonnais ont le sang chaud. Tout le monde s’attendait à cette ferveur. Ça fait plaisir car on a vu un vrai public qui nous a portés, soutenus de la 1e à la 8àe minute ; c’était un beau match de phase finale que tu retiens dans ta carrière de joueur.

Cette finale face aux Montois, que vous inspire-t-elle ?

Eux premiers, nous seconds, ce devait être écrit. Ce sera comme contre Oyonnax. Des matchs comme ça, on n’en joue pas souvent dans une carrière. Il va falloir, cette semaine, être sur de la fraîcheur. On a eu du mal contre eux cette année. Ils ont surpris pas mal de monde. À nous d’être à la hauteur pour que ce soit une belle fête. Ça va être un combat de boxe, très excitant à jouer. Seuls 23 seront sur le pré. Ce seront des privilégiés. Je veux remercier l’ensemble de l’effectif, du staff. Une saison comme ça, elle se gagne avec tout le monde. Et on n’a pas envie de perdre un finale.

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