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Pro D2 - Étienne Herjean (Oyonnax) : « Être encore plus solidaires »

Par Jean-Pierre Dunand
  • Étienne Herjean et les Oyomen sont concentrés sur leur objectif : ce n’est pas le moment de flancher. Étienne Herjean et les Oyomen sont concentrés sur leur objectif : ce n’est pas le moment de flancher.
    Étienne Herjean et les Oyomen sont concentrés sur leur objectif : ce n’est pas le moment de flancher. Icon Sport
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Le flanker Étienne Herjean et les Oyonnaxiens le savent, il faudra réaliser le match plein à Bayonne pour se qualifier en finale de Pro D2. Pour cela, les Aindinois veulent s’appuyer sur la victoire décrochée en barrage contre Colomiers.

Après votre victoire en barrage contre Colomiers, peut-on dire que cette rencontre a permis de retrouver les Oyomen ?

Avant tout, nous avons retrouvé le goût de la victoire et une équipe engagée. Lors de notre dernier match à domicile, face à Provence Rugby, nous nous étions fait surprendre alors que nous étions en course pour la deuxième place. Contre Colomiers, le groupe a fait preuve de sérieux, d’application. Nous avons retrouvé les bases de notre jeu sur des choses essentielles comme la rigueur défensive, la conquête, la conservation du ballon. Dans un match serré c’est ce qui a été déterminant.

Peut-on parler de maîtrise ?

Nous étions prévenus. Il était évident que pour gagner notre place en demi-finale, il fallait que chacun d’entre nous soit autant appliqué qu’impliqué. À aucun moment nous ne sommes sortis de nos schémas.

Ce sera à nouveau la clé de la réussite à Bayonne... 

Là aussi nous savons à quoi nous attendre. Notre dernier match à Jean-Dauger ne s’était pas très bien passé. Il faudra en effet être forts sur les bases de notre jeu, mais aussi être plus pragmatiques et plus patients que nous l’avons été contre Colomiers, plus précis aussi. On va corriger ces détails, analyser leur jeu, dégager des axes de travail pour chercher à les concurrencer en sachant que nous allons affronter une grosse équipe dans une très grosse ambiance.

Vous évoquez l’ambiance de Jean-Dauger, que vous inspire-t-elle ?

Il est évident que le soutien des supporters constitue un paramètre important. Sur la feuille de match nous serons 23 contre 23, dans le stade l’équation ne sera pas la même. Il y aura de la pression, à nous de nous en servir. Nous avons déjà connu cela la saison dernière à Perpignan, nous savons ce que c’est. Il ne faut pas que le soutien du public basque à son équipe nous inhibe. Il faut au contraire qu’il nous pousse à nous transcender, à nous montrer encore plus solidaires en restant concentrés sur ce que nous avons à faire.

L’approche de cette demi-finale diffère-t-elle de celle du dernier match de barrage ?

Face à Colomiers, en plus de l’enjeu d’un match éliminatoire, il était important pour nous de nous racheter. À Bayonne ce qui nous portera c’est notre détermination d’aller au bout de nos ambitions. Depuis le début de la saison nous avons eu pour objectif d’accéder au carré final. Nous y sommes et, même en étant parfaitement conscients de la difficulté de la tâche qui sera à la nôtre, nous n’avons pas l’intention de nous contenter de participer à la demi-finale.

En fin de saison vous quitterez Oyonnax. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Pour le moment les objectifs intermédiaires de qualification et de participation à une demi-finale sont validés, mais nous avons encore des choses à vivre ensemble. Quitter Oyonnax en laissant le club en Top 14 constituerait une fierté. Pour l’heure c’est un objectif.

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