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Lyon et le lancer qui fit tout basculer

  • Félix Lambey (LOU Rugby).
    Félix Lambey (LOU Rugby). Icon Sport - Icon Sport
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Le LOU a pris cher alors qu’à la mi-temps, il n’était mené que de trois points. Mais sa conquête fut trop déficiente et le travail au sol de fainga’a n’a pas suffi.

Les scores du rugby moderne sont souvent cruels. À Chaban-Delmas, Lyon s’est clairement effondré en deuxième période, personne ne le contestera. Pourtant à la pause, rien ne laissait supposer un tel épilogue, l’UBB ne menait que 6-3 et Léo Berdeu avait manqué une pénalité, tapée dans une certaine précipitation (s’est-il fait piéger par le délai ?). Surtout M. Trainini avait refusé un joli essai à Baptiste Couilloud, pour une passe en avant de Noa Naikataci. En fait, on a l’impression que tout a basculé dans le mauvais sens sur une erreur vraiment regrettable : cette incompréhension sur une touche entre le lanceur, Guillaume Marchand, et ses partenaires (52e). Le talonneur prêté par Toulouse envoya le ballon au-delà de l’alignement, sauf que personne dans son équipe ne semblait s’y attendre. Voilà comment Matthieu Jalibert porta l’estocade et que le Lou sortit totalement de la rencontre. Le regard du troisième ligne Colby Fainga’a traduisit, sur le coup, toute la frustration du monde.

Cet avant-aile australien pourra au moins repartir de Gironde avec le sentiment d’avoir marqué des points. Durant le premier acte, il fut sans doute le Lyonnais le plus en vue. Il fut au cœur d’une "stat" frappante : six fois les Bordelais s’étaient fait gratter le ballon au sol. On pensait que les Lyonnais allaient profiter de cet atout.

Kendrick Lynn, entraîneur des lignes arrières a voulu y croire : "C’est vrai, Colby a fait un très bon match, il a fait une vraie différence dans ce secteur… Bordeaux attaquait et essayait de faire de longues séquences, mais n’arrivait pas à marquer, c’était très bien pour nous. On pensait qu’il y avait peut-être des choses à faires en deuxième mi-temps."

Trop d’erreurs en conquête

Mais le Néo-Zélandais connaît trop le rugby. Il reconnut aussi que la conquête du Lou fut dominée d’entrée, en mêlée notamment. Le trio Paiva-Lamothe-Cobilas prit clairement le dessus sur la triplette Gomez-Kodela, Ivaldi et Rey. Et la touche, si elle ne fut pas "pillée" par les sauteurs adverses, commit trop d’erreurs directes pour compenser. À bien y réfléchir, on se dit que Lyon n’aurait pu capitaliser que si Bordeaux s’était englué dans la médiocrité. Ce fut presque le cas pendant 40 minutes, Lyon guettait la fébrilité bordelaise sous le soleil de feu. Et c’est le Lou qui succomba le premier à l’insolation. 

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