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Christian Labit : « Chercher un petit bonheur supplémentaire »

Par Didier NAVARRE
  • Christian Labit - Manager de Carcassonne.
    Christian Labit - Manager de Carcassonne. - Stéphanie Biscaye
  • "Chercher un petit bonheur supplémentaire"
    "Chercher un petit bonheur supplémentaire"
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Le technicien carcassonnais revient sur les émotions nées de cette qualification et sur les espoirs qu’elle suscite dans l’aude.

Qu’avez-vous ressenti jeudi soir, au coup de sifflet final ?

Dans mon esprit, beaucoup de choses se sont succédé. Tout d’abord, celle d’une satisfaction bien légitime. Nous avons poussé un "ouf" de soulagement. Au soir de la victoire de Bayonne, on avait déjà l’esprit vers les barrages, nous étions tournés vers Bayonne ou Oyonnax. Finalement, la victoire aixoise à Oyonnax a redistribué les cartes. Il a fallu remobiliser le groupe et s’enlever de l’idée que nous pouvions échouer lors de la dernière journée. Il est vrai que nous étions maîtres de notre destin, mais le pire était aussi envisageable. Nous avons remporté ce match, ce qui est très bien pour la mise en place du quart de finale. Ce qui me satisfait c’est de ne pas avoir dépendu du résultat des autres formations (Colomiers, Mont-de-Marsan) pour obtenir cette qualification. Mon équipe s’est brillamment imposée à Raoul-Barrière et nous en sommes fiers.

Vous voilà qualifiés, vous réalisez l’exploit ?

À la faveur de cette victoire à Béziers, nous prenons la cinquième place. Nous faisons partie des vingt meilleurs clubs français. Nous sommes désormais un club représentatif. La saison est bien remplie. Je suis fier de mes hommes, de mon encadrement, du staff médical, des préparateurs physiques. Tout au long de la saison, ils ont effectué un travail considérable. Je comprends que le plus petit budget du championnat va disputer un quart de finale. C’est une sacrée performance.

Jeudi soir, vous affrontez Nevers. Sur l’ensemble des deux rencontres, votre adversaire mène, 44 à 43. Au regard des résultats, vous avez toutes vos chances pour accéder en demi-finale ?

Il est vrai que les deux rencontres de la phase de classement ont été disputées. À Domec, on s’impose 26 à 25 au terme d’une seconde période parfaitement maîtrisée. Le 8 avril dernier, nous étions à Nevers pour une défaite 19-17. En fin de rencontre, nous étions dominateurs, nous nous sommes même procuré une balle de match. Des circonstances ont fait que nous n’avons pas pu remporter ce match. Nous nous déplacerons jeudi au stade du Pré-Fleuri, nous savons ce qui nous attend. Le stade sera plein, Nevers aura l’appui du seizième homme. Xavier Péméja va bien préparer son équipe. Nous ne sommes pas favoris, mais la pression sera sur Nevers.

Dans quel état d’esprit est le groupe après cette qualification historique ?

Cette qualification n’est pas une fin en soi. On s’autorise à aller chercher un bonheur supplémentaire. Le groupe est remobilisé, conscient qu’il peut encore écrire une belle page de l’histoire du club.

Dans la préparation de ce quart de finale, allez-vous changer vos habitudes ?

Pas du tout, on garde le même mode de fonctionnement. Nous allons rejoindre Nevers mercredi. Nous ne partirons pas en avion, le budget ne nous le permet pas. Fidèles à nos habitudes, nous prenons le bus. Nous sommes dans la peau des chevaliers cathares, nous allons faire honneur à notre région, à nos couleurs. Au bout, il y a une place en demi-finale. C’est vraiment motivant. J’en ai vécu en tant que joueur. J’ai encore envie de partager des moments aussi forts avec mes joueurs.

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