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Challenge Cup - Pour Toulon, la meilleure attaque, c’est la défense !

Par Mathias Merlo
  • Pour composter leur billet pour la finale de Challenge Cup, les Toulonnais se sont appuyés sur une défense en béton armé.
    Pour composter leur billet pour la finale de Challenge Cup, les Toulonnais se sont appuyés sur une défense en béton armé. Icon Sport
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Pour composter leur billet pour la finale de Challenge Cup, les Toulonnais se sont appuyés sur une défense en béton armé.

À quoi reconnaît-on une grande équipe de rugby ? À sa défense ! Et pour tout vous dire, le RCT a laissé les portes ouvertes en Challenge Cup. Avant cette demi-finale, les Varois avaient concédé dix essais, en cinq rencontres. Face à la meilleure attaque de Premiership et d’Europe (28 essais inscrits), il y avait de quoi se faire quelques cheveux blancs… Que nenni !

Certes, les Toulonnais ont souffert par séquences, surtout dans les vingt-cinq dernières minutes. Les Saracens ont posé leurs tentes dans les 22 mètres des Rouge et Noir, la crispation s’emparait même de Mayol, malgré neuf points d’avance. Le XV de la Rade restait de marbre : « Notre état d’esprit a changé, et peu importent les compétitions, on se montre efficaces et efficients, a analysé Charles Ollivon. Tout le monde s’implique et porte le groupe vers le haut. »

Azéma, et le tournant de l’heure de jeu

À côté de ses ouailles, le manager du club au muguet n’a pas stressé. En homme expérimenté, il avait senti le souffle du succès : « Les phases finales, c’est dans la tête, c’est du 50-50 et quelqu’un finit par lâcher. Au milieu de la deuxième période, on a une phase défensive où l’on avance sur tous les impacts. À ce moment, c’était du costaud. » Farrell n’inscrit que trois unités dans le deuxième acte. Maigre butin.

En effet, le RCT a plié mais n’a pas rompu. À cinq mètres de son en-but, tour à tour, Etzebeth, Ollivon et Villière ont mis leur corps en travers de la route, désossé un maul, et gratté un ballon. « Sur les grands rendez-vous, ce sont eux qui ressortent, a appuyé Azéma. Ces garçons se sentent responsables, ils sont faits pour ces matchs. Ils ont amené leur expertise, leur tempérament, et leur soif de vaincre. Ça, quand tu arrives à le diffuser autour de toi, ton collectif se sublime. »

Toulon, élève indiscipliné

Au coup de sifflet, le constat était limpide : les Sarries ont marqué sur un contre d’Earl, après un jeu au pied de Serin. « Ils ont joué un rugby physique, et agressif, étaient meilleurs dans l’engagement, a pesté McCall. Nous n’avons jamais été en contrôle dans cette rencontre. »

Pour s’élever encore dans sa quête de top 6 et de titre européen, les Varois se doivent d’être moins sanctionnés (15 pénalités concédées, contre 6). Un point noir qui n’inquiète pas Azéma. « L’arbitre nous a pris sur la zone plaqueur-plaqué. On a fait quelques fautes qui n’étaient pas nécessaires. On a rééquilibré à la pause. On devait être plus patients. Avec l’état d’esprit, on a su gommer nos fautes. » Et faire céder les Anglais, favoris de la compétition.

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