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Pro D2 - Enzo Selponi (Provence rugby) : « Il se passe quelque chose… »

  • Pro D2 - Enzo Selponi et ses coéquipiers d'Aix-en-Provence sont toujours en course pour arracher une qualification
    Pro D2 - Enzo Selponi et ses coéquipiers d'Aix-en-Provence sont toujours en course pour arracher une qualification Icon Sport - Romain Biard
Publié le Mis à jour
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Enzo Selponi, le demi d’ouverture de Provence Rugby, revient sur le succès de son équipe à Oyonnax et les espoirs de qualification du club aixois.

À Oyonnax, votre équipe a signé l’exploit de la dernière journée de Pro D2. Que pouvez-vous nous en dire ?

C’est un exploit aux yeux des gens mais pour nous, cela n’en est pas un : petit à petit, on grandit et on en a conscience. Avant ce déplacement à Oyonnax, on avait d’ailleurs signé plusieurs très bonnes performances sur nos terres. Je regrette, néanmoins, que l’on n’ait su conserver le bonus offensif jusqu’à la fin du match. Sans aucune prétention, c’était notre but sur ce match-là…

En clair ?
Cette victoire à Oyonnax est évidemment très belle mais en ne prenant pas le bonus offensif, on s’est surtout tiré une balle dans le pied. Pour autant, notre club n’a jamais accroché la qualification dans son histoire et le faire, cette année, ce serait donc en tout point merveilleux.

Concrètement, que faudra-t-il à Provence Rugby pour accrocher la qualification en phases finales ?
Il nous faudra battre Mont-de-Marsan avec le bonus, déjà… Dans un même temps, Carcassonne ne devra prendre le moindre point contre Béziers, dans le derby que l’on connaît… Il nous faut donc rester humbles. La qualification est vraiment loin d’être acquise.

En effet…
Rien ne dit que Carcassonne, une équipe très dense et se déplaçant bien, prendra zéro point dans l’Hérault. Dans cette histoire, nous n’avons pas les cartes en mains ; c’est ce qui est dommage.

L’espoir est-il néanmoins permis, face au Stade montois ?
Au match aller, on avait pris la grêle (32-13). Mont-de-Marsan était en feu et nous, nous pratiquions à l’époque un jeu de mouvement qui ne nous convenait pas toujours, surtout sous les averses qui nous avaient alors accueillis dans les Landes. Depuis lors, on a réduit la voilure, on a favorisé le jeu au pied et cela nous convient beaucoup mieux. On est devenu plus difficiles à jouer.

Au vu de son recrutement pour la saison prochaine, Provence Rugby est un club ambitieux…
Le message envoyé par les dirigeants est le bon. L’an passé, déjà, le recrutement avait été intéressant puisque plusieurs joueurs de Top 14, comme Peter Betham (ex Clermont), Luke Tagi (ex Stade français), Kevin Bly (ex Racing 92) ou moi-même avions rejoint le club. Aix-en-Provence a des ambitions et en quelque sorte, nous disons à tous les joueurs de l’élite qui s’interrogent un peu : « Venez y faire un saut, ça vaut le détour ! »


Y a-t-il un engouement autour de cette équipe ?
En début de saison, il n’y avait rien mis à part la passion des bénévoles et de quelques passionnés. Aix reste une ville de football. Mais depuis nos récentes victoires, le stade Maurice-David est toujours à guichets fermés (6 000 places assises). Il se passe quelque chose, quoi… Et ça fait vraiment plaisir.

À titre personnel, aimeriez-vous retrouver le Top 14 ?
J’ai connu la montée en Top 14 avec l’Usap il y a quelques années. L’écart est tellement gigantesque entre les deux divisions que nous n’avions alors pas existé malgré un effectif solide, plus solide que celui d’Aix-de-Provence aujourd’hui. Si nous montions demain, il serait très complexe de pouvoir survivre en élite.

Parlez-nous de la méthode Reggiardo : de quoi est-elle faîte, au juste ?
C’est plutôt Fabien Cibray qui a la mainmise sur la technique : il a ré-adapté notre jeu au fil de la saison, de façon très intelligente d’ailleurs. Quant à Mauricio (Reggiardo), il est très influent dans la vie de groupe, la gestion des mecs, celle des egos et des humeurs. C’est un vrai manager, quoi.

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