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Top 14 - On n’arrête plus Toulon !

  • Les Toulonnais de Louis Carbonel, ici face à l’UBB, sont toujours dans la course à la qualification. Photo Icon Sport
    Les Toulonnais de Louis Carbonel, ici face à l’UBB, sont toujours dans la course à la qualification. Photo Icon Sport
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Alors qu’il ne reste que deux journées de phase régulière du championnat, on ne sait toujours pas quels seront les contours des phases finales. Et le retour du RCT, irrésistible, brouille encore les cartes.

Le Top 14 est-il le championnat de clubs le plus ouvert au monde ? C’est probable. Et à quoi, au juste, doit-on que la poule unique du rugby français soit à ce point disputée, lorsque surviennent les phases finales ? Il existe, à n’en pas douter, plusieurs raisons à cela. D’abord, le système du salary cap permet d’équilibrer les forces en présence, lesquelles sont officiellement limitées à une masse salariale sensiblement équivalente à 11,3 millions d’euros (avant aménagements). Ce fonctionnement, que le président de la Ligue, René Bouscatel, du temps où il était le patron du Stade toulousain, comparait à un "régime bolchévique", réduit certes la liberté d’entreprendre mais nous offre, saison après saison, des sprints torrides au printemps. C’était le but : préserver l’homogénéité de notre compétition d’élite. Cela fonctionne.

Tout ça pour quoi, déjà ? Oui, pour vous dire qu’à deux journées de la fin de la phase régulière, on ne sait toujours pas qui sera qualifié directement pour les demi-finales à Nice, qui recevra en barrages, qui se déplacera et qui pleurera toutes les larmes de son corps, lorsque sonnera le terme d’une première bataille longue de vingt-six week-ends…

Le RCT a retrouvé sa joie de vivre

A ce jeu de course poursuite dans les hautes sphères, on compte un invité surprise qui ne l’est plus vraiment. Sur le papier, le RCT avait tout pour se mêler à la lutte des hommes forts. Dans les faits, il lui a fallu sept bons mois et une sérieuse crise, au cœur de l’hiver, pour se mettre en ordre de marche. Il l’est enfin, depuis depuis mars. Et ce RCT "qui n’était plus du tout respecté" (Serin), ne fait désormais plus rire du tout.

Déjà vainqueurs ces dernières semaines de La Rochelle, Toulouse, Clermont et Lyon - excusez du peu - les Varois ont encore frappé fort en s’imposant, dimanche soir, sur la pelouse de l’UBB (29-16). Aymeric Luc en feu, Serin-Carbonel en patrons, Villière en furie et un paquet d’avants qui ne lâche plus un pouce de terrain : sous la houlette de Franck Azéma, Toulon a retrouvé ses cadres, son appétit et sa joie de vivre.

Le résultat est piquant et la possibilité de se qualifier réelle, après huit victoires en dix matchs et seulement trois points de retard sur la sixième place. Les Toulonnais viennent mettre un peu plus de bazar dans une course aux phases finales qui ne manquait déjà pas de sel. à ce stade, de quoi est-on finalement sûr ? Que le Stade français et Pau, qui pouvaient encore espérer il y a quelques semaines, ont définitivement fait une croix sur les phases finales. Qu’il faudrait un improbable miracle à Clermont. Que le Racing, un temps largué en championnat, s’est relancé en tête aux côtés de Castres, Montpellier et l’UBB. Que Toulouse, La Rochelle et Lyon devront lutter jusqu’au bout. Mauvaise nouvelle pour eux : Toulon s’invite à la fête.

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