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Règlements : des aides à la marge pour les promus

Par Léo FAURE
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La LNR a déjà intégré plusieurs dispositifs d’assouplissement des règles en faveur des promus, pour les accompagner vers les défis de l’élite. Pas toujours suffisant.

La saison d’un promu n’a rien d’une sinécure. En plus de l’écart sportif important qui sépare les deux divisions et que l’équipe doit combler, le(s) équipe(s) qui font le voyage du Pro D2 vers le Top 14 doivent, en un été, s’adapter à bon nombre de réglementations et de nouvelles exigences financières. Un défi au long duquel la LNR les accompagne déjà.

500 000€ d’aide financière directe

Au moment de la montée en Top 14, un club de Pro D2 pourra intégrer des droits télés à la hausse dans ses finances (la fameuse répartition 60/40, ce qui signifie qu’il va récupérer 1/14e de 60 % des droits télés, contre 1/16e de 40 % auparavant). Il pourra ainsi compter sur une aide exceptionnelle de la LNR, pour accompagner sa montée : 500 000 euros nets. Ce qui paraît bien peu, pour lutter avec des écuries aux budgets flirtant avec les 40 millions d’euros.

Jiff, un traitement de faveur

Cette saison, les clubs de Top 14 doivent aligner, en moyenne, 16 joueurs Jiff sur les feuilles de match. Sous peine d’un retrait de points au départ de la saison suivante. Pour les clubs promus (Biarritz et Perpignan), cette moyenne est abaissée à 14. Ce qui donne de la latitude dans la gestion de l’effectif mais aussi le recrutement tardif, tourné vers le sud, l’été de la montée.

Une période de mutation élargie

Pour atténuer l’urgence du recrutement, qui doit combler l’écart sportif, les promus du Pro D2 au Top 14 disposent d’une période élargie pour leurs mutations. Pour les autres clubs d’élite, elle s’achève au 30 juin (les recrutements suivants entre dans la case limitée des joueurs supplémentaires). Les promus ont jusqu’au 10 juillet. Problème : sur le marché, nombre de joueurs ont déjà trouvé un point de chute. Les promus peuvent alors piocher dans le réservoir des joueurs-chômeurs ou se tourner vers l’hémisphère sud. Par exemple, la saison dernière, Biarritz avait pu s’attacher tardivement les services de la star australienne Tevita Kuridrani (61 sélections).

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