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Pro D2 - Bayonne avance à petits pas !

Par Edmond LATAILLADE
  • Rémy Baget et les Bayonnais ont réussi l’essentiel en s’imposant face à Vannes.
    Rémy Baget et les Bayonnais ont réussi l’essentiel en s’imposant face à Vannes. Photo Pablo Ordas
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L’Aviron a perdu un point et un atout important dans la course effrénée qu’il se livre avec Oyonnax. Il est désormais obligé de lorgner le parcours de son rival.

Bayonne avait le bonus dans le viseur et ne s’en cachait pas. Il lui a fallu déchanter. Au point de se trouver tout heureux d’engranger simplement la victoire. Elle aurait pu lui échapper, les Vannetais s’étant par deux fois rapprochés à cinq points. « Le seul regret qu’on peut avoir, renchérit Jeff Dubois, c’est qu’on a été impatients dans les zones de marque. On a pas mal d’occasions de finir mais on ne finit pas. »

L’Aviron est retombé dans ses travers. Au risque de voir cette fameuse deuxième place s’éloigner ? Il n’a pas mis, en tout cas, tous les atouts de son côté. « Quoi qu’il arrive, continue l’entraîneur des trois-quarts, il faut gagner tous les matchs. On peut dire que c’est un point de perdu mais, de toute façon, ça se jouera à Carcassonne. On verra ensuite si les points de bonus compteront… ou pas. »

Juste après le coup de sifflet final face à Vannes, les têtes étaient déjà tournées vers l’Aude. « On est frustrés, on a été mauvais, raconte sans détour Asier Usarraga. On garde cette frustration pour la suite. Il faut rester positif. » Ce prochain rendez-vous sera donc déterminant pour la fin de la saison. Sinon pour la montée en Top 14.

Des matchs à haute intensité

Nul besoin d’activer de levier comme le besoin de rachat inhérent à cette dernière production, par exemple. « Il est capital, continue le troisième ligne. C’est un quart de finale et on n’a pas besoin de nous dire qu’on se doit une revanche. On sait qu’il est très important. »

Bayonne, malgré cette contre-performance, et ce n’est pas la première, ne voit pas son capital confiance entamé. « La confiance, elle est présente, affirme Jeff Dubois. Il faut aussi souligner la performance de Vannes. Je suis persuadé qu’ils ne sont pas à leur place. Ils n’ont rien à jouer mais ils se sont envoyés à fond. Je les félicite pour cela. » 

Cantonné au rôle d’arbitre, la formation du futur entraîneur bayonnais, Gerard Fraser, a donc joué le jeu à l’inverse d’Agen, par exemple, qui s’est présenté dégarni à Oyonnax, il y a huit jours. Cette fin de championnat peut se jouer aussi sur de telles circonstances. « On avait trop peur de prendre une trempe, avance Jean-Noël Spitzer… et la peur est une bonne motivation. »

L’Aviron se heurte à des matchs à haute intensité, déplacements dernièrement à Montauban, prochainement à Carcassonne. Pas mieux pour appréhender les phases « Ça peut nous préparer, confirme Yann David. Peu importe si on joue la demie à domicile ou si on passe par le barrage, on prendra ce qui vient. Ce qui nous importe, c’est ce gros défi qui nous attend à Carcassonne. »

Si Bayonne suit sa courbe sinusoïdale, le prochain point est en haut… mais le rugby n’est pas toujours mathématique.

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