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Pro D2 - Les Rouennais emportent tout !

Par Guillaume Cyprien
  • Les Normands ont dominé tous les compartiments du jeu pour s'offrir un succès au goût de maintien. Une grande soirée de rugby à Diochon. 
    Les Normands ont dominé tous les compartiments du jeu pour s'offrir un succès au goût de maintien. Une grande soirée de rugby à Diochon.  Icon Sport - Icon Sport
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Les Normands ont dominé tous les compartiments du jeu pour s'offrir un succès au goût de maintien. Une grande soirée de rugby à Diochon. 

Rien ni à fait, sur leur chemin de croix, ni la prime agitée devant eux par leurs dirigeants, dans le cas d’une accession dans le top 6, ni le plan de bataille déployé en interne par leur manager Mauricio Reggiardo qui avait fait de ce déplacement en Normandie un objectif vital. Ces Provençaux aux ambitions élevées, et qui par le plus grand des bonheurs, étaient parvenu les premiers à bouger les chiffres au tableau d’affichage, se sont fait emporter comme fétus de paille dans ce petit chaudron de Grand-Quevilly, au tiers rempli, mais qui a résonné si fort, au souffle d’une prestation normande presque parfaite. « C’est la première fois que je ressens le public comme ça, c’était énorme », dira le centre Luatua. Sa prestation personnelle réussie s’est placée sur l’échelle de toutes les autres. Acculés en bord de précipice, engagés dans cette situation de duel à terminer avec leurs concurrents bressans, les Normands ont profité de ce moment de grande tension pour sortir, tout simplement, leur match référence. Aucun secteur du jeu n’a résisté à leur volonté, et à leur précision. Leur précision surtout.

La mêlée fermée souveraine

L’arrière Peter Lydon comme il en prend souvent l’habitude, a dominé son sujet de sa classe hermétique. Son match débuté à genou par un arrêt de volée glissage, en reprenant ce ballon vicieux d’une cession de surf autoritaire, l’irlandais a lancé son récital habituel d’une assurance de vieux rempart à la Vauban. Et c’était parti la musique, lui et les autres dans une forme sublime, de lancer des initiatives joyeuses de toute part, quand son pied gauche ne trouvait pas des touches de soixante mètres. Un deuxième homme dans le feu de cette grande fête : l’ouvreur Daniel Waite, arrivé depuis seulement cinq matchs et le drame que l’on sait, a régalé ses centres, ses ailiers, et ses troisièmes lignes, d’une quantité de courses ouvrant à chacun un intervalle. On s’attendait à un match un peu fermé, à un visiteur besogneux et solide, et à des Normands un peu fébriles. On a eu un feu d’artifice, un match de gala. « C’était un beau moment », a souri Greg Bouly, ci-devant responsable en chef cette mêlée fermée qui a fait subir mille misères à celle d’en face. Il avait la bière à la main et la mine épanouie. Il sortait de ce bout de couloir où agglutiné avec d’autres sur le téléphone du président Eric Leroy, il avait regardé la défaite des Bressans tombée en décalage de dix minutes par rapport à leur succès flamboyant. Un grand moment, oui, et sans aucun doute l’un des plus grands moments vécus depuis trois ans en Pro D2. Les Normands se trouvent à quelques encablures de leur deuxième maintien sportif dans la division, et c’est par une envie débordante, et une joie assez communicative, qu’ils ont posé les bases de leur salut.

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