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Top 14 - Alexandre Maumont (Racing 92) : « 15 000 spectateurs de moyenne à l’Arena »

  • Par rapport à l’époque où le Racing évoluait à Colombe, le club francilien a multiplié ses affluences par trois, à Paris-La Défense-Arena.
    Par rapport à l’époque où le Racing évoluait à Colombe, le club francilien a multiplié ses affluences par trois, à Paris-La Défense-Arena. Icon Sport - Icon Sport
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Alexandre Maumont est le directeur des opérations de Paris-La Défense-Arena. Par rapport à l’époque où le Racing évoluait à Colombes, le club francilien a multiplié ses affluences par trois, à Paris-La Défense-Arena. Voici comment ce club, à l’audience si confidentielle jadis, a changé de peau…

Êtes-vous satisfait des affluences à Paris-La Défense-Arena, depuis le début de saison ?

Depuis le coup d’envoi de la saison, on tourne environ à 15 000 spectateurs de moyenne. C’est d’autant plus satisfaisant que nous parvenons aujourd’hui à mieux fidéliser notre public : aujourd’hui, un spectateur est présent à l’Arena plus de quatre fois par saison pour un match du Racing, contre deux il n’y a encore pas si longtemps. Ça ne veut pas dire que le travail est fini. Mais c’est encourageant ; et par rapport aux années Colombes, on a multiplié nos affluences par trois.

Quelle est la stratégie ?

Contrairement à beaucoup d’autres entités du Top 14, on se bat en région parisienne contre des dizaines de spectacles quotidiens, que ce soit au cinéma, au théâtre, au PSG ou au Stade français… La stratégie, c’est de se différencier au maximum, de proposer une offre, un show un peu à l’américaine, qui n’a absolument rien à voir avec tout ce qui peut exister autour.

On dit que vous faites aussi beaucoup d’efforts sur le prix d’entrée moyen au stade. À quel point ?

Les places à 10 ou 15 euros offrent déjà une très bonne expérience au spectateur. Les abonnements, eux, tournent à 100 euros la saison. Pour se faire connaître, pour gagner du terrain sur la concurrence, il faut être le plus attractif possible d’un point de vue tarifaire.

On vous suit.

Le but, c’est de proposer un spectacle de plusieurs heures qui se poursuit au-delà du match lui-même puisqu’après les rencontres, on peut accueillir jusqu’à 5 000 personnes sur la pelouse, transformée au coup de sifflet final en immense bodega. Pendant que les parents boivent un coup, les enfants jouent au ballon sur la pelouse.

Comment jonglez-vous entre matchs et concerts, quand les deux évènements se suivent de très près ?

Que les spectacles s’entrechoquent, ça fait aussi partie de l’ADN de Paris-La Défense-Arena. Ça nous pousse à avoir une certaine agilité. Au départ, ce qui nous prenait 72 heures pour changer de configuration (passer de salle de spectacle à stade de rugby, N.D.L.R.) nous prend aujourd’hui douze heures. On a trouvé notre vitesse de croisière, je pense.

Il est acté que le Racing devra déménager en fin de saison, s’il est qualifié pour le barrage du Top 14. En savez-vous davantage ?

Mi-juin, le concert d’Elton John occupera en effet cette date. Ce genre de déménagement aux points chauds la saison peut paraître insensé aux yeux de certains mais il ne faut pas oublier que la salle et ses concerts font aussi vivre le club du Racing, toute l’année. Quelle sera notre terre d’accueil en juin, si on se qualifie ? Ce sera Lens (Nord) ou Bondoufle (Ile-de-France), ce n’est pas encore totalement acté…

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