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Top 14 - Bordeaux en manque de ses spécialistes face à la Rochelle

  • Louis Picamoles a joué seconde ligne face à La Rochelle
    Louis Picamoles a joué seconde ligne face à La Rochelle Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais étaient frustrés, mais ne se sont pas sentis ridicules . Avec de "vrais" deuxième ligne, l’issue aurait peut-être été différente.

Disons-le tout de suite, l’UBB aurait très bien pu l’emporter avec son cœur, énorme, son plan tactique bien respecté, son jeu au pied d’occupation de qualité. Et puis, François Trinh-Duc trouva le poteau sur un drop. Rémi Lamerat se vit refuser un essai pour reptation juste avant la pause. C’est vrai que M. Amashukeli appliqua le règlement à la lettre, un petit appui fut fatal au centre bordelais. Ses supporters au désespoir réclamaient un arbitrage «dans l’esprit», à l’ancienne. Et puis, cette ultime sanction pour un plaquage haut, face à un adversaire qui faisait patiemment du jeu à une passe en attendant le coup de sifflet salvateur.

« Après le second essai, nous aurions pu sombrer »

«À chaud, je me dis que la défaite est cruelle. Il est vrai que nous n’avons pas marqué d’essai, mais pour autant nous n’avons pas été ridicules…» analysait le capitaine Mahmadou Diaby. «Vous savez, après le deuxième essai, on aurait pu sombrer. Mais on est restés solides, on n’en a pas pris d’autres. Et à cinq minutes de la fin, nous sommes repassés devant». Les péripéties n’ont pas été favorables aux Bordelais, clairement. Mais si l’on veut élargir la focale, on trouvera des raisons plus structurelles. Évidemment, tout Bordeaux le dit et le redit, il n’y a pas d’alternative à la vitesse de Matthieu Jalibert au poste de demi d’ouverture. On peut penser qu’avec lui, la défense rochelaise aurait cédé au moins une fois, sur une offensive électrique.

Christophe Urios alerta ensuite sur un autre fait objectif : l’UBB a payé son incroyable série de blessures au poste de deuxième ligne. Les Girondins jouaient avec un tandem Picamoles-Woki que le manager ne considère pas comme des spécialistes, même si le second porte le numéro 4 de l’équipe de France : «Nous sommes aussi physiques qu’eux, même si on a souffert de ne pas avoir de deuxième ligne de métier. Même si je ne sais plus trop quoi penser de Cameron Woki (sourire). Dans ma conception du rugby, ce n’est pas un deuxième ligne. Pas en Top 14, en tout cas. Et surtout pas face à La Rochelle…». Pourtant Woki à Paris et Picamoles face à La Rochelle ont été brillants dans le jeu courant. Mais il est des phases spécifiques où une armada comme La Rochelle ne peut se vaincre sans le concours de spécialistes... à tous les étages.

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