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Aurillac : l’arène des neiges

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les Aurillacois ont fait tomber Nevers sous une neige épaisse.
    Les Aurillacois ont fait tomber Nevers sous une neige épaisse. Icon Sport
Publié le
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Dans un match de "bonhommes", dans le vent et la neige, les Aurillacois ont réussi à contenir les Nivernais.

Le Stade aurillacois a parfaitement entamé sa dernière ligne droite en venant à bout d’une équipe de Nevers venue avec des intentions. Mais cette fois, Aurillac a fait la course en tête et a tenu le score bec et ongles, pour obtenir quatre points plus qu’importants pour la suite. Malgré une heure de retard sur le coup d’envoi, et des conditions dantesques, les coéquipiers d’Hugo Bouyssou ont su rester concentrés. « Un échauffement en deux temps, la tempête qui tombe juste avant qu’on rentre... Il a fallu rester soudés pour faire une belle entame et ne pas s’éparpiller », analysait le demi de mêlée cantalien au sortir du match. En fait, la perturbation a duré quelques minutes, le temps pour les locaux de se familiariser avec les conditions et maîtriser ce ballon bien glissant.

Le vent, la neige, le froid et Aurillac qui enfile le bleu de chauffe dans une rencontre « où l’on savait que l’on passerait par les avants, par beaucoup de combat, des soutiens proches… Et c’est en partie grâce à eux si l’on a gagné ce soir. » Un homme vient d’ailleurs illustrer les propos d’Hugo Bouyssou. Il s’agit de Tim Daniel-Messein.

Entré dès la 10e minute pour suppléer Giorgi Kartvelishvili, le pilier droit a livré soixante-dix minutes de haute volée. « On s’est adapté. On a su faire avec les conditions et on savait dès ce matin, en se levant, qu’il n’y aurait pas de grandes envolées. C’était un gros combat ce soir », notait un Daniel-Messein lessivé.

« J’ai donné le maximum »

Performant dans son secteur, précieux sur les soutiens, généreux dans l’effort et auteur d’un essai (52e), il est à l’image de ce collectif cantalien qui ne veut rien lâcher. « Quand on rentre comme ça, aussi vite, on ne se pose aucune question. On oublie le froid et on y va. J’ai donné le maximum de ce que je pouvais faire. Qu’il fasse -2°C, qu’il y ait de la neige ou du vent, peu importe... On est là pour jouer au rugby. » 

Nevers a bien tenté de contrarier Aurillac, mais l’indiscipline lui aura fait mal. Trop de fautes au goût de Xavier Péméja, qui regrettait cet état de fait. « On doit finir à vingt pénalités contre nous. Il y a aussi des faits de jeu contre nous où l’arbitre voit des choses et pas d’autres. Mais bon, c’est comme ça », tout en se remémorant les deux actions en fin de match « où l’on franchit, mais on n’arrive pas à concrétiser derrière. On prend le bonus, c’est bien », avant de recevoir Carcassonne dans une semaine.

Côté Aurillac, la victoire est donc une bouffée d’oxygène où l’essentiel aura été encore une fois dans la solidarité. « On a essayé de faire des choses simples, du jeu à une passe… on a cherché à être efficaces », insistait Hugo Bouyssou. L’efficacité, c’est ce collectif qui s’est promis de ne plus perdre à la maison. C’est aussi Marc Palmier qui enquille dix-sept points. Dix-sept, le chiffre du soir : c’est aussi le nombre de points qui séparent désormais Aurillac du premier relégable.

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