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Assia Khalfaoui : « À nous de corriger nos erreurs »

Par Propos recueillis par Baptiste BARBAT
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Assia Khalfaoui (pilier) À 21 ans, la Bordelaise a vu son excellente saison en club récompensée d’une première sélection face aux Italiennes. Et elle enchâinera face à l’Irlande.

Vous avez connu votre première sélection dimanche dernier. Racontez-nous cette semaine qui l’a précédée ?

C’était une véritable surprise lorsque j’ai vu mon nom apparaître sur la composition, avec écrit "première cape" à côté. J’avais déjà participé à toute la préparation de la tournée de novembre sans jamais être retenue. Pareil pour le Tournoi 2021 où là ce n’était vraiment pas drôle parce que le groupe partait aux matchs et les joueuses hors groupe, nous restions à Marcoussis avec des périodes d’isolement à cause de la covid. Donc là, je ne m’y attendais pas. Ensuite, ma semaine s’est déroulée de manière classique parce que j’ai pour habitude de toujours tout donner aux entraînements. Même si je pense que je ne réalisais pas vraiment ce qui m’attendait au début. Et puis le match approche et la pression arrive avec.

À quel moment avez-vous réalisé alors ?

En arrivant au stade des Alpes, j’ai vraiment été impressionné par la dimension de l’enceinte, les caméras partout et puis les gradins qui se remplissaient. Là, j’ai compris que c’était une autre dimension, que j’allais jouer une rencontre internationale.

Ensuite, le match commence et la France est bousculée, notamment devant. Comment l’avez-vous vécu ?

J’ai eu un moment d’inquiétude. Mes partenaires, qui étaient sur le terrain, sont des joueuses très expérimentées et je me suis dit : "Si elles sont chahutées comme ça, qu’est-ce que ça va être pour moi ?" Et puis tout le monde m’a rassuré. Enfin, je ne sais pas si c’est de la chance mais j’entre sur une mêlée sur laquelle nous obtenons tout de suite une pénalité. D’un coup, ça m’a libéré de toute la pression et des doutes que je pouvais avoir. Tout est passé très vite mais je suis satisfaite de ma vingtaine de minutes. Elles n’étaient pas parfaites mais bonnes à mon goût.

Un sentiment que votre staff a validé puisqu’il vous reconduit sur le banc ce week-end…

C’est très important pour moi d’enchaîner. On sait qu’au plus haut niveau, le plus dur c’est d’y rester. Forcément, j’ai dans un coin de ma tête la Coupe du monde qui va vite arriver. Ça fait partie de mes objectifs. Je suis jeune. Je ne pourrai pas miser sur mon expérience internationale comme atout. Alors, il faut que je joue bien, pour pouvoir jouer le plus possible.

À quoi vous attendez-vous face à cette équipe d’Irlande ?

C’est difficile de le savoir justement. C’est une équipe qui est en plein changement, qui évolue souvent. On a analysé des images, notamment de l’an passé, mais on ne sait pas vraiment si on peut s’y fier ou pas. Aujourd’hui, c’est la huitième nation mondiale, donc elles peuvent nous bousculer comme l’a fait l’Italie. Même si le niveau reste hétérogène, toutes les nations se structurent et le niveau général progresse. Ce sera surtout à nous de corriger nos erreurs.

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