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Top 14 - La mêlée parisienne au cœur du débat

  • La mêlée parisienne est la plus efficace depuis le début de saison. Le Stade français pourrait une nouvelle fois s’appuyer sur celle-ci face à Toulouse.
    La mêlée parisienne est la plus efficace depuis le début de saison. Le Stade français pourrait une nouvelle fois s’appuyer sur celle-ci face à Toulouse. Icon Sport
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Avec cinquante-trois pénalités obtenues en mêlée fermée depuis le début de saison, le Stade français présente le meilleur bilan. Et compte bien s’appuyer dessus face à Toulouse.

Le "clasico" n’a peut-être plus son lustre d’antan, il n’empêche qu’il y aura de l’électricité dans l’air dimanche soir sur la pelouse du stade Jean-Bouin. À peine trois semaines se sont écoulées depuis le succès parisien dans la ville rose (29-28). Un camouflet pour le Stade toulousain, victime de son succès et amputé de dix joueurs retenus par le XV de France. Dimanche soir, le contexte sera le même, le goût de la récente défaite en plus dans la bouche des joueurs d’Ugo Mola. Forcément, cela comptera.

Paris s’y est préparé, mais pourra compter sur son paquet d’avants toujours aussi performant. La mêlée parisienne impressionne de plus en plus à chaque sortie. Tenez-vous bien : le week-end dernier, le monstre à seize pattes des Soldats roses a obtenu trois nouvelles pénalités et deux coups francs contre Montpellier. Vous nous direz que cela n’a pas empêché les joueurs de Gonzalo Quesada de s’incliner assez lourdement (30-3).

Certes, mais face à l’équipe la moins pénalisée du Top 14 dans ce secteur de jeu (seulement douze pénalités concédées depuis le début du Top 14 et huit coups francs), les chiffres témoignent de la puissance de feu parisienne dans ce secteur.

Des retours en forme derrière

Au total, le Stade français a provoqué chez ses adversaires 53 fautes en mêlée fermée depuis le début de la saison. Tout ça en 19 rencontres, soit une moyenne de 2,8 pénalités obtenues par match. Ce qui fait de la mêlée parisienne la meilleure de l’Hexagone en la matière. Ces chiffres ne sont pas anecdotiques, ils témoignent de la puissance et de la domination exercée sur l’adversaire.

Évidemment, cela ne suffit pas à faire gagner les matchs, le Stade français n’aurait autrement pas connu un début de saison si chaotique. Toutefois, avec le retour en forme d’une ligne de trois-quarts où des joueurs comme Waisea ou Naivalu carburent plus au Red Bull qu’au Capri-Sun, le Stade français sait qu’une fois le jeu activé derrière sa meilleure rampe de lancement, il a des arguments pour prétendre venir se mêler à la lutte pour le top 6. "Je me sens de mieux en mieux, disait dernièrement l’international australien. L’équipe monte en puissance, joue bien et aujourd’hui, nous savons que la qualification n’a rien d’impossible."

Reste à savoir si la mêlée fomentée par Laurent Sempéré saura manœuvrer l’édifice toulousain. La raison ? Les champions de France en titre ont une des mêlées les plus exemplaires en matière de discipline. Seulement 27 fautes commises et sanctionnées en 18 rencontres, soit 1,5 pénalité sifflée par match. Il y a aura donc une véritable opposition de style.

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