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Top 14 - Statu quo en bas du classement, BO-RCT comme une première finale ?

Par Pablo ORDAS
  • Les Biarrots de Steffon Armitage sont dos au mur et doivent gagner contre Toulon.
    Les Biarrots de Steffon Armitage sont dos au mur et doivent gagner contre Toulon. Icon Sport
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Balayé à Paris la semaine dernière, le BO a perdu à Lyon en montrant un bien meilleur visage. S’il ne fut pas suffisant pour ramener des points, il doit permettre aux Basques de préparer la venue de Toulon avec plus de confiance.

Sept jours après la grosse claque reçue à Paris, où le BO s’était lourdement incliné (65-19), on promettait l’enfer à Biarritz, qui se déplaçait à Lyon, samedi après-midi. D’autant que pour ce voyage dans la capitale des Gaules, le club basque devait composer sans bon nombre de ses cadres, qu’ils se nomment Saili, Dyer, Jalagonia ou Lonca. Comme prévu, Biarritz a perdu.

Mais les Basques, conscients du défi qui les attendait face au Lou, voulaient avant tout se servir de ce déplacement pour préparer la suite. « Nous n’avons pas su gagner à l’extérieur depuis le début de la saison, il nous manquait beaucoup de joueurs clés ce soir. On ne venait pas chercher une victoire, mais de quoi se rassurer et préparer la semaine prochaine », expliquait le talonneur Lucas Peyresblanques à nos confrères de France Bleu Pays basque, après la rencontre.

D’un point de vue comptable, cette défaite n’a pas changé grand-chose à la situation du BO. Il est, ce lundi matin, toujours dernier. Perpignan et Toulon, ses deux principaux concurrents dans la course au maintien, ont aussi perdu, sans ramener de bonus défensif. Au classement, Biarritz a toujours cinq points de retard sur l’Usap et sept sur Toulon. Statu quo, vous dites ? Comptablement, oui. Dans les têtes, c’est différent.

Peyresblanques : « Il faut vraiment rester sur le positif »

À Lyon, le BO a embêté les joueurs de Pierre Mignoni et s’est montré meilleur dans l’engagement et l’état d’esprit qu’il ne l’avait été, sept jours plus tôt, à Paris. « C’est une grande fierté de voir que cette équipe peut résister face à un gros comme le Lou, poursuivait le talonneur. Il faut vraiment rester sur le positif, engranger de la confiance et être prêt la semaine prochaine. » « Cette défaite n’a rien à voir avec celle du week-end dernier », jugeait l’entraîneur des avants Shaun Sowerby

S’il reste encore sept journées dans ce championnat, une lutte à trois pour le maintien semble se dessiner entre Biarritz, Perpignan et Toulon. Le RCT est, certes, dans la position la moins délicate puisqu’il compte deux matchs en retard (contre Montpellier et La Rochelle), mais un voyage au GGL Stadium et une réception des Maritimes ne sont pas des rendez-vous faciles. Voilà pourquoi ce Biarritz-Toulon, prévu samedi après-midi (17 heures) ressemble à une première finale dans le bas de tableau.

En cas de succès, le RCT (12e) enverrait le BO à plus de dix points et mettrait un coup au moral des Basques. En revanche, si elle arrive à faire tomber l’équipe de Franck Azéma, la bande à Armitage se ferait un bien fou aux têtes et entretiendrait l’espoir d’un maintien. S’il est bon sur les bases de ce sport, comme il a su l’être face à La Rochelle, récemment, Biarritz a les armes pour rivaliser avec Toulon, c’est une certitude.

Les garçons de Matthew Clarkin savaient, dès le début de la saison, qu’ils se retrouveraient dans cette lutte en bas du classement. Toulon non, et aujourd’hui il reste sept matchs aux Biarrots pour sauver leur place dans l’élite, dont quatre à domicile. Quatre finales. Après être passé au travers d’un mois de janvier important pour sa survie, le club basque peut encore espérer accrocher une treizième place, synonyme de barrage.

Il faudra, pour cela, que les Rouge et Blanc arrivent à accrocher des points à l’extérieur tout en réalisant un sans-faute à domicile. Le sprint final commence donc samedi, face au RCT.

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